Le hérisson

Hier soir j’ai vu pour la première fois l’adaptation de L’élégance du hérisson (d’où la note ressortie du placard).

Comme pour Des vents contraires, je ne me souvenais pas suffisamment des détails du roman pour faire une réelle comparaison.

Tout ce que je sais, c’est que je n’imaginais pas Paloma comme ça. Je n’imaginais pas Renée aussi moche. Mais j’ai retrouvé l’esprit du roman, l’étalage culturel en moins. Enfin, en moins pire.

J’ai trouvé que globalement, ce film ressemblait à un téléfilm, genre la petite histoire sympatoche qu’on regarde en famille avec Mimi Mathy. Mais je ne peux pas le nier : j’ai passé un bon moment. Il faut dire que Josyane Balasko y était pour beaucoup : exceptionnellement moche, à la limite du soutenable, et drôle dans la subtilité.

Les scénaristes ont eu la délicatesse de nous épargner la fin douteuse du roman, enfin, je me comprends et celles et ceux d’entre vous qui l’ont lu comprendront aussi. Ne voir l’histoire qu’au travers des yeux de Paloma était bien suffisant. J’me comprends…

Bon, allez, j’ai un Murakami sur le feu moi…

5 Comments

  1. « Les scénaristes ont eu la délicatesse de nous épargner la fin douteuse du roman »…

    C’est bizarre (à mes yeux) que tu écrives ça.
    La fin, c’est ce que j’ai préféré dans ce roman.

  2. @Yoj : bienvenu Yoyo ! Ton commentaire était ironique ou pas ? Non parce que moi, la fin du roman à la Marc Lévy (genre je suis morte mais c’est quand même moi qui raconte le bouquin), très peu pour moi…

  3. Oula pardon pour le délai, je ne m’attendais pas à une question.

    Non, ça n’était pas ironique. J’ai vraiment aimé cette fin, mais pour tout te dire, je ne m’étais même pas rendu compte qu’elle était morte. Enfin si, mais j’avais davantage pris ça pour un effet littéraire plutôt que pour faire croire que même morte, elle pouvait encore nous raconter la fin de son histoire.

    Cette fin, je l’ai bien aimée je crois parce que ça faisait bilan d’une vie qui est passée. Et dans tous les romans, les chansons aussi, depuis tout petit je suis sensible à ça, aux histoires du temps qui passe et qui un jour emporte tout.

    Je crois que je devrais en parler à un psy.
    :-)

  4. Yoj’ : oui OK pour le temps qui passe…mais les morts qui racontent des histoires…pfff…j’avais fait une note au sujet d’un bouquin de Didier Van Cauwelaert, qui finit grosso modo de la même façon. Je la ressortirai bientôt exprès pour toi (à moins que tu ne l’aies déjà lu(e) (le bouquin ou la note)).
    Et oui, le orange plastic bird a existé (et existe toujours je l’espère…va falloir faire de l’archéologie dans la maison familiale) : il faut lire la rubrique « Pourquoi ? » =)

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