J’ai enfin trouvé cette petite galerie, nichée dans les ruelles en contrebas de la cathédrale. Je n’ai pas beaucoup de mérite, puisque c’est sur les indications données par mail par la coordinatrice de la galerie, suite à un billet où j’expliquais que Bastien et moi avions tourné en rond sans succès à sa recherche. Donc merci à nouveau pour votre message, Annabel :)
Outre les indications pratiques pour m’y rendre, j’ai également reçu le descriptif de l’expo en cours, alléchante.
Et entre-temps, je suis tombée sur un article sur Next, la page culture de Libé, qui consacrait un article à cette même expo. Sacrebleu! Les Parisiens ont trouvé la galerie avant moi ! C’te honte ! Bref, un article très flatteur, il fallait donc que je comble cette lacune.
J’ai donc entrepris un petit circuit culturel samedi après-midi, pour découvrir la nouvelle expo de l’hôtel Fontfreyde dont j’ai déjà parlé là, ainsi que la nouvelle expo de la Chapelle de l’ancien hôpital général, et donc celle de Julien Nédélec à la galerie In Extenso.
Le rasoir d’Ockham, principe de raisonnement philosophique et scientifique, « consiste (comme nous l’indique Wikipédia) à ne pas utiliser de nouvelles hypothèses tant que celles déjà énoncées suffisent, à utiliser autant que possible les hypothèses déjà faites, avant d’en introduire de nouvelles, ou, autrement dit, à ne pas apporter aux problèmes une réponse spécifique, ad hoc, avant d’être (pratiquement) certain que c’est indispensable ». Voilà. Le rasoir d’Ockham ou autrement dit, le principe de simplicité.
Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’en arrivant à In Extenso, c’est la blancheur qui éclate à la rétine. Trente et un cadres représentant chacun un nœud, ou plus précisément, les vides d’un nœud, peints à la gouache de couleur et perdus sur des feuilles de papier blanc immaculé. Posée à même le sol, une sculpture de bois à la forme vaguement familière mais dont on se demande où on l’a déjà vue…le creux d’une lame de rasoir. Le vide devenu plein. Et une liste de mots, Poing de singe, Franciscain, Bonnet turc… évocations poétiques a priori aléatoires mais représentant en fait les noms des nœuds. Le nœud est bouclé.
Le site de Julien Nédélec nous transporte un peu plus dans la simplicité graphique. J’aime beaucoup son travail, graphique, coloré, poétique et apaisant.
Et maintenant que je sais où est In Extenso (comment j’ai fait pour pas trouver ? O_o), je promets d’aller y faire un tour à chaque expo.
Le rasoir d’Ockham de Julien Nédélec est à l’affiche jusqu’au 13 juillet prochain. Ne tardez pas !
