Brigadoon, La Tôlerie a 10 ans !

brigadoonLa Tôlerie fête ses 10 ans ! Déjà !

Cet espace d’exposition dédié à l’art contemporain présente jusqu’au 7 décembre 2013 une expo intitulée Brigadoon. C’est le nom d’un vieux film des années 1950 mettant en scène Gene Kelly et Cyd Charisse. On ne le verra pas dans cette expo. Ce n’est qu’un prétexte pour nous transporter dans un ailleurs, à la frontière de l’imagination et du réel. Les artistes ont été invités à apporter leur regard sur le cinéma, l’image, le mouvement, avec des œuvres ayant déjà été exposées auparavant, ou avec des œuvres créées pour l’occasion.

Comme d’habitude à La Tôlerie, il faut laisser ses a priori au vestiaire. Comme d’habitude, j’y ai croisé son lot d’œuvres que je qualifierais de #WTF. Mais comme d’habitude aussi, j’ai été fascinée par certaines installations.

J’en profite pour remercier la maîtresse des lieux qui m’a offert une super visite guidée pour moi toute seule (il y a rarement foule, sauf pour les vernissages quand il y a un buffet), m’apportant un éclairage sur les intentions des artistes autant que sur certaines anecdotes du making-of de l’expo.

Petit tour de mes coups de cœur.

David Malek a proposé deux toiles identiques. Ou presque. On pourrait croire qu’il s’agit d’images de synthèse mais non, ce sont bien des peintures. Géométrie, perspectives, lignes de fuite… font irrémédiablement penser à certains plans de films de science-fiction.

Large Blue One Point Perspective #1 by David Malek
Large Blue One Point Perspective #1 by David Malek

Pierre Paulin, avec Vertigo found footage, brouille les pistes. Il a filmé son écran d’ordinateur diffusant des séquences de baisers de cinéma mis bout à bout, puis a transféré le film sur une pellicule 16mm, qui projette la capture d’écran sur un fond blanc. Beaucoup de symboles dans cette œuvre. Les baisers de cinéma sont consternants de conformisme (que des « grands » films), avec la caméra qui tourne en travelling autour du couple enlacé. Et voir cet écran d’ordinateur figé sur pellicule sans qu’on puisse interagir avec est particulièrement perturbant. La caméra tourne autour des couples, le film tourne en boucle. Ça tourne !

Vertigo found footage by Pierre Paulin
Vertigo found footage by Pierre Paulin

Enfin, Tony Regazzoni invite le spectateur à s’installer sur de fausses ruines de temple grec (en polystyrène) afin de contempler un paysage de clair de Lune. Celle-ci est représentée par un laser bleu. Évidemment il faut de la fumée et celle-ci envahit tout l’espace d’exposition, imposant à toutes les œuvres une ambiance mystérieuse, mystique. Peut-être que je devrais fréquenter plus souvent les boîtes de nuit, mais j’ai été fascinée par ce laser.

Moonlight shadow by Tony Regazzoni
Moonlight shadow by Tony Regazzoni

Expo en place jusqu’au 7 décembre. Entrée gratuite, comme d’habitude. Joli livret de présentation des œuvres à disposition sur place.

J’ai fait deux Vine, il semblerait qu’il faille cliquer dessus pour avoir le mouvement.

(2e Vine : Claudia Wieser (Treppen) pour le collage, et Alicia Frankovich (Man walked on the moon) pour l’installation bondissante)

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Crannog by Soraya Rhofir
Lampe by Alexej Meschtschanow
Lampe by Alexej Meschtschanow

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Porte by Robert Stadler (côté pile)
Porte by Robert Stadler (côté pile)
Porte by Robert Stadler (côté face)
Porte by Robert Stadler (côté face)

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