My little land art au jardin

Profitant d’un week-end creusois chez mes parents, j’ai entrepris de dévaliser le jardin afin de réaliser quelques créations de land art. Inspirée par les jolis bouquins de mon compatriote Marc Pouyet, j’ai parcouru les allées et plates-bandes à la recherche de mon matériel. J’ai dû sacrifier une feuille de catalpa ainsi que quelques physalis (autrement appelés « amours en cage » ou « lanternes japonaises ») afin de mener mon projet à bien. Les fruits du liquidambar gisaient au sol, je n’ai eu qu’à les ramasser. Quant aux fleurs de pissenlits… elles ont connu leur heure de gloire grâce à moi. Quelques heures plus tard, elles auraient été scalpées sans ménagement par la tondeuse du paternel.

Alors le land art de jardin, c’est l’école de la patience. C’est du bouddhisme, presque. Il suffit d’une petite brise pour emporter votre œuvre, il suffit d’une nuit qui tombe un peu trop vite pour gâcher vos photos… et puis parfois le land art ne nécessite aucune installation particulière. Il suffit d’une toile d’araignée dans du persil, constellée de rosée matinale, pour devenir une œuvre d’art d’une finesse d’exécution inégalable. Le  landarteur peut aller se rhabiller.

persil

catalpa_liquidambar

rosée

pissenlits_liquidambar

lanternes

physalis

3 Comments

  1. J’aime particulièrement les ombres sous les pissenlits et celles qui dédoublent les fruits du liquidambar.

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