Georges Rousse au Creux de l’Enfer

Je m’y prends un peu tard pour faire ce billet, il ne reste qu’un seul jour pour aller admirer cette exposition à Thiers. Mea culpa. Mais notez bien que je suis allée la voir un peu tard, aussi. Bref.

Georges Rousse utilise des espaces, souvent des lieux abandonnés, pour y créer des œuvres étranges, qui ne s’admirent que d’un seul endroit pour en saisir la perfection. Ses installations créent des illusions d’optique, des trompe-l’œil, des formes, des perspectives nouvelles qui déroutent et interrogent. A Thiers, au centre d’art contemporain Le Creux de l’Enfer, Georges Rousse a créé in situ « Le feu, le rouge et le noir », œuvre nécessairement éphémère puisque utilisant les volumes de la pièce et ses particularités. Une croix au sol matérialise l’endroit d’où l’illusion est parfaite. Je n’ai pas réussi à prendre la photo parfaite. Heureusement, la photo parfaite est exposée non loin de l’œuvre.

feu_rouge_noir

georges_rousse_thiers

A l’étage sont exposées d’autres photographies d’œuvres réalisées ailleurs, depuis les années 1980. Je me suis laissé avoir. Notamment par celle où « LIGHT » apparaît en gros caractères. C’est bon de laisser manipuler parfois ! Ces photos obligent à prendre le temps, le temps de décortiquer la scène, les indices qui prouvent que tout cela n’est qu’une illusion, une mise en scène. Au-delà de la prouesse technique et de l’esthétisme photographique, les œuvres de Georges Rousse sont une invitation à la réflexion, au libre arbitre. Qu’est-ce que je vois ? Ce qu’on me montre est-il la réalité où une mise en scène destinée à me leurrer ? Une question à se poser devant chaque photo que l’on croise dans les médias, ne l’oubliez jamais.

 feu

Light

Je profite de ce billet pour vous parler des jolis jardins de l’Orangerie,  à quelques enjambées du Creux de l’Enfer, au pied de ville de Thiers. C’est là que Val m’a suggéré de pique-niquer avant notre visite de l’expo et de l’usine de Claude Dozorme (billet à venir, oui je suis en retard, pas la peine de râler…). J’en ai profité pour faire un peu de land art au débotté. Avec Modesto qui s’est incrusté sur quelques photos. Modesto c’est qui ? C’est le petit âne que Val trimballe partout.

orangerie_thiers

mylittlelandart_orangerie

modesto_orangerie

4 Comments

    1. « Passionnant à réaliser » : c’est un défi, ça non ? Reste à trouver un lieu…

      Ce qui était passionnant aussi, c’est de la voir réaliser ce land art au débotté : en quelques minutes seulement parce qu’on était attendues ailleurs.
      Chercher les éléments à utiliser, dans ce jardin inconnu, sans toucher aux plantations.
      Trouver le lieu d’installation, avec un arrière-plan qui permet de reconnaître le jardin.
      Disposer tout ça de façon esthétique. Et résistante au vent ce jour là ! Essayer plusieurs formules.
      Prendre les clichés sous divers angles.
      Espérer que le soleil va revenir parce que Modesto s’était incrusté par hasard juste au moment où la lumière passait par là… et n’a pas voulu réapparaître avant notre départ un peu précipité.

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