[ #ilovevillesdeaux ]
Après un premier week-end à La Bourboule fin septembre, rebelote les 17 et 18 octobre ! Petit rappel : j’ai gagné plein de belles choses grâce à la Route des Villes d’Eaux du Massif central (pour le détail, allez faire un tour sur le premier article) et il nous restait à utiliser un nuit au Parc des fées, hôtel*** à La Bourboule, ainsi que des entrées à la Maison de la Toinette à Murat-le-Quaire. Bref, encore un week-end rempli à bloc de sensations toutes plus inoubliables les unes que les autres. Dans ce billet je vais vous raconter notre randonnée au puy Gros. Pour l’hôtel, son espace bien-être, sa truffade d’anthologie, ce sera pour plus tard (teasing de ouf !), ainsi que pour la Toinette et Julien.
Cette randonnée, je l’ai dénichée dans le numéro de fin d’année de Passion Rando, dont un superbe dossier est consacré à l’Auvergne et à ses sources thermales méconnues et que je vous conseille vivement. C’est véritablement une des plus belles randonnées faites à ce jour, et même si les couleurs flamboyantes de l’automne y sont sûrement pour beaucoup, elle offre des panoramas à couper le souffle tout en restant largement accessible aux « petits » randonneurs.
Point de départ de cette randonnée de 8,5 km : la taillerie du Sancy entre La Bourboule et Le Mont-Dore. Les amateurs de belles pierres peuvent s’y arrêter, les autres aussi, d’ailleurs, ça fera moins de monde en contrebas. Où ça en contrebas ? Sur le sentier des sources où l’on trouve notamment la très convoitée source Croizat. Mythe, secret que l’on partage entre initiés… depuis le temps que j’en entendais parler, j’allais enfin la voir et peut-être même m’y tremper ! Alors la vérité c’est qu’à force d’enrober cette source de mystère, j’étais persuadée qu’elle n’était accessible qu’après une marche de plusieurs jours dans la jungle, ou presque. La vérité… c’est qu’elle est accessible très vite et très facilement. Et que donc… même à 10h du mat’ y a déjà des gens qui y infusent paisiblement. La source Croizat est une source chaude qui sort à 40°C des entrailles volcaniques du Sancy, gorgée de minéraux, de soufre et d’arsenic. Un bassin naturel déverse son trop plein dans la Dordogne qui rugit à côté, tandis qu’une sorte de cabane de fortune accueille les « curistes » éphémères. Bon, j’aurais aimé un peu d’intimité, je ne me baignerai donc pas.
Nous revenons sur nos pas pour reprendre le cours de la randonnée, qui serpente le long de la Dordogne avant de traverser quelques hameaux. Ensuite… c’est l’ascension. L’avant-veille, il avait neigé sur le Sancy, les premières neiges de l’année. Les sous-bois, resplendissants de leurs couleurs d’automne, sont également tapissés de neige, rendant parfois la marche difficile car glissante.

Enfin la vue se dégage, révélant un panorama magnifique sur Le Mont-Dore, le Sancy caché dans les nuages, la banne d’Ordanche… et même une oeuvre rescapée d’Horizons 2015 !


Puis il faut grimper une dernière fois, sur le sommet du puy Gros. Ce jour-là, peu de vent, il fait frais mais nous pouvons pique-niquer sur les rochers qui s’avancent dans le vide, face au Mont-Dore. Au vu des températures j’ai prévu des nouilles japonaises déshydratées et un thermos d’eau chaude. Si je ne recommande pas de manger ces trucs tous les jours, j’avoue qu’en pique-nique hivernal c’est plutôt une très bonne idée : des glucides, un bouillon chaud… particulièrement réconfortant et réhydratant en rando.
Au moment de reprendre notre route, le soleil fait enfin son apparition et je dois dire qu’il tombe à pic. Les trouées lumineuses dans la vallée, sur les arbres multicolores, sont un ravissement pour les yeux. Nous avançons face à ce paysage féérique puis nous entamons la redescente.

Celle-ci est plutôt casse-gueule, le chemin est détrempé et boueux, ça glisse sévère ! En bas, de nouveau une oeuvre Horizons (plusieurs de ces cairns ont été disposés le long du GR), mais un peu plus amochée que la précédente. La vue sur ce puy sur lequel nous étions perchés quelques minutes auparavant, baigné de lumière et de couleurs chatoyantes… ça mérite bien une petite pause avant de s’engouffrer dans les sous-bois.
Nous rejoignons enfin un hameau, que nous traversons pour reprendre le sentiers des sources emprunté le matin. En chemin, nous croisons la source Félix, elle aussi à l’abandon mais qui ne permet pas de prendre un petit bain (petit filet d’eau à 19°C). A ce moment-là j’ai bon espoir de voir la source Croizat désertée par les baigneurs mais… non. Encore plus de monde que le matin à 10h. Tant pis ! De toutes façons, nous n’avons pas le temps, nous sommes attendus à l’hôtel à 18h pour… deux heures de trempouillages divers dans leur espace bien-être. Nananèreuh !!
Je vous raconte ça bientôt !

Je valide : 30 photos, c’est bien le minimum que tu devais nous montrer !
@Val : et je me suis retenue d’en mettre plus !!
en effet très beau reportage photo,
pour la source il faut y aller très tôt ou très tard sinon quand il fait très mauvais temps pour être peinard