Après un automne qui s’est étiré longuement jusqu’aux confins de l’année 2015, voilà qui est fait, le froid et la neige se sont enfin installés sur les hauteurs de l’Auvergne. Souhaitons qu’elle reste et se renouvelle (et se contente d’habiller nos jolis sommets parce que la neige à Clermont, merci mais non merci).
Histoire d’aller voir le grand manteau blanc de plus près, hop, direction le lac de Guéry par une météo correcte, mais pas top. Un premier petit arrêt pour admirer les roches Tuilière et Sanadoire, saupoudrées juste ce qu’il faut, avant de rejoindre le lac.
Oh ce monde ! Un parking bondé, des gens partout à pied, à ski, en luge, en combi de ski, en famille… Il faut dire que la frustration a été grande l’an passé, avec la fermeture du foyer de ski de fond pour une grande rénovation et une transformation en centre sportif complet, Cap Guéry, avec bâtiment d’accueil, kota finlandais, hébergement en cabanes… et bien sûr toutes les activités neige habituelles et bien d’autres. Bref, y avait du monde.
J’avais prévu de faire le petit tour « papillon jaune », alias le sentier du Guéry, qui longe le lac, monte jusqu’à la cascade puis revient en boucle via le plateau vers le grand parking. Malheureusement, ce sentier est condamné en période de neige, car passé la grande cascade, le chemin est interdit aux piétons puisqu’il s’agit des pistes de ski de fond (bien damées, pas le moment de tout foutre en l’air avec ses godillots). Je regrette un peu que cette information ne soit pas donnée au départ de Cap Guéry, le panneau de la balade étant toujours présent, ça éviterait aux promeneurs du dimanche de devoir faire demi-tour dans un sous-bois très pentu et sans vue.
Mais bref, la balade était chouette quand même, avec parfois de la neige jusqu’aux genoux, et surtout avec la présence inattendue d’une petite bestiole craintive… que j’ai d’abord prise pour un furet, avant de penser que c’était une belette et de me planter, puisqu’il s’agissait en fait d’un putois d’Europe. Bref, un spécimen de la famille des mustélidés. Allez, mets tes moufles et ta cagoule, je t’envoie les photos :
Et pour se remettre d’avoir brûlé de nombreuses calories dans le froid… rien de tel qu’un vin chaud (absolument délicieux, aucune acidité, très parfumé, qui ne monte pas à la tête) et une bonne grosse crêpe chez Côté Tiretaine sur les hauteurs de Royat.
Le lac Guéry, en 1992 j’étais en stage monitorat ski de fond , c’était le seul endroit skiable, debout à 5 pour préparer la piste, comme il faisait froid on skiait surtout sur le lac, avec mon collègue tous les soirs à la frontale, bravo pour les photos, le toutou a l’air très heureux, qui tient l’auberge du Guéry maintenant ?
@KIKI : on me souffle à l’oreillette qu’en effet il s’agit du même propriétaire depuis 30 ans à l’auberge :) Mais à vérifier !