Ouverture du 38e festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand

Nous y sommes ! Le festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, 38e du nom, a ouvert ses portes hier. C’est équipée d’une belle sacoche, du catalogue officiel, d’un bonnet de bain orange et d’un pass presse (youpi ! merci !) que je me suis rendue à la deuxième séance d’ouverture à la salle Cocteau de la Maison de la culture. C’est Jean-Claude Saurel, président de Sauve qui Peut le Court-métrage, qui a ouvert les festivités sur la musique de Richard Strauss de « 2001 A space odyssey » et avec un casque d’astronaute dans les bras. On va voyager loin cette année semble-t-il. Quoi de neuf dans cette édition ? Pas grand-chose, si ce n’est 27 000 € à sortir de derrière les fagots pour répondre aux exigences de l’état d’urgence national. Cette 38e édition aura donc la particularité d’être moins insouciante, avec des vigiles à toutes les entrées qui regardent dans tous les sacs et procèdent à des palpations. Bon. Va juste falloir s’organiser pour ne pas perdre trop temps et faire abstraction de tout ça pour ne pas gâcher la fête.

Mais bref ! Ce sont les jurys ainsi que 7 films qui nous ont été présentés lors de cette soirée d’ouverture. Petit tour d’horizon car vous retrouverez certains dans des programmes diffusés pendant la semaine de festival.

Fredo Viola – Supplicant’s song

Il était membre du jury Labo l’an dernier. Il a profité de sa présence à Clermont pour enregistrer avec La Blogothèque un « Take away show » dans l’ancienne gare routière encore abandonnée et future scène nationale. Et tiens, ça me rappelle qu’il neigeait ! Le résultat est stupéfiant de beauté, poétique et émouvant, et bonne nouvelle, vous pouvez le voir en ligne.

Vous pourrez également le voir et l’écouter dans la série DB2, en bonne compagnie avec notamment Pain-Noir et Nicolas Godin.

Kacey Mott Klein, naissance d’un acteur

Passionnant documentaire sur un gamin acteur, son évolution physique, son attitude devant la caméra, l’évolution de ses méthodes de travail. Une façon de filmer au plus près de ce jeune homme, grandi sous l’oeil des caméras.

A retrouver dans la série ECO3 (enfants)

Pixels

Et si le monde devenait un jeu vidéo vintage ? Un court de 3 mn superbement réalisé et qui ravira les fans de space invaders, Tétris et autres jeux d’un autre temps.

Il est en ligne !

Ave Maria

Au milieu du désert, une communauté de soeurs prend son déjeuner en silence quand soudain une voiture vient percuter (et décapiter) la vierge située devant le bâtiment. Il va falloir accueillir la petite famille d’accidentés, des Israëliens en plein shabbat, et leur trouver un moyen de repartir. Un film drôle, ça change, dans ce contexte !

Journal animé

Un joli film d’animation qui part d’article de journaux, et les anime avec des dessins au départ rigolos (qui n’a pas dessiné des dents gâtées sur une couverture de magazine ?) et au final flippants, inspirés de l’actualité récente des attentats et de la montée des idées nauséabondes.

Anne et les tremblements

Hommage à Solveig Anspach, décédée l’été dernier. Un joli court qui part d’un petit rien, les tremblements d’un appartement au passage du métro, qui fait « daram daram », loin au-dessous du 6e étage. Questions, rencontres…

Kung Fury

Trente minutes de barres de rire dans ce court suédois totalement déjanté. Ce film condense un nombre hallucinant de références cinématographiques, plutôt du registre du nanar. Films de baston, science-fiction à deux sous, heroic fantasy de bas étage… on rit beaucoup et fort.

A voir, je vous l’ordonne,  dans le programme SUE3. Mais pour ceux qui y tiennent vraiment, il est en ligne ;)

N’oubliez pas de noter vos séances sur notetoncourt.com. Le site a bien évolué depuis ses premiers pas ! Nouveauté cette année : les prochaines séances de la journée et leur localisation !