Playlist pour s’ambiancer avant le 7 mai

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Image de couverture prise lors de la représentation de la pièce « Le retour du roi » (dont le thème est particulièrement d’actualité)

Pour ceux qui n’auraient pas compris, drapés dans le sarouel de leur dignité de ni-ni gna gna toute façon on va tous crever comme ça vous serez bien contents, ceux qui serreront les fesses dimanche soir en espérant que d’autres auront bougé les leurs. Pour ceux dont la désinvolture, la morgue, le je-m’en-foutisme effarants me donnent des envies de hurler, de frapper parfois, et je leur en veux aussi pour ça. Pour ceux qui sont tellement prêts à accueillir le pire, qu’on se demande si des fois ils ne l’attendent pas, pour donner un sens à leur combat. Pour ceux qui sont prêts à voir la xénophobie, la bigoterie, la violence d’Etat, les ratonnades décomplexées s’installer dans notre pays, pour ceux qui sont prêts à renoncer aux droits des femmes, aux droits des homosexuel.les, à la laïcité, à la culture, à la liberté de la presse. Pour ceux qui pensent, du haut de leur suffisance, que leur abstention ou un bout de PQ blanc donneront un sens à l’histoire… Je suis prête à souffrir vos ninigngna pendant les 5 ans à venir à la moindre macronnerie. En revanche, je vous poursuivrai jusque dans vos chiottes à chaque départ de charter, à chaque loi dégradant les droits des femmes et des homos, à chaque ratonnade, à chaque expression de cette politique nauséabonde à laquelle votre désinvolture répugnante ouvre la porte. Bien cordialement.

Si le lecteur si dessous  ne fonctionne pas, ce n’est pas ma faute (cliquez dessus ou démerdez-vous). J’ai extrait quelques paroles pour certaines. J’ai carrément tout recopié pour d’autres (Les Frères Misère, dire que j’écoutais ça il y a 20 ans quand j’étais en prépa HEC… misère de misère en effet).

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On était tellement de gauche – Miossec (1997)

C’est drôle de voir ce que nos pensées sont devenues

On était tellement de gauche

Aujourd’hui on ne sait plus

On compte les plaies, les bosses

Tout ce qu’en marche on a perdu

🎵

Sans viser personne – Benjamin Biolay (2009)

Déçu de vous

Je ne crois plus en rien du tout

Il n’y a plus d’ensemble, il n’y a que des divisions

Sous le ciel qui flambe au pays du roi des cons

🎵

A tout moment la rue – Eiffel (2009)

Et quand le peuple rêve il aime

Disposer de lui même

 

A chacun de nos souffles

Au moindre murmure des bas fonds

C’est dans l’air comme un chant qui s’étrangle

Que d’un pavé de fortune

Contre le tintamarre du pognon

A tout moment la rue peut aussi dire non

🎵

Le patriote – Raphaël (2010)

Mais la France parfois ça m’déprime

et les français sont désolants

Le conformisme des enfants

Qui peuvent pas aligner deux phrases

Et le courage de leur parents

Devant le monde qui s’embrase

Les étrangers, ça va dans des camps

On va quand même pas sauver le monde

Et mes Santiago dans tes dents

C’est toujours mieux que d’te répondre

Avec mes amitiés viriles

Et c’est sûr, la France, ça me déprime

(dommage qu’il parle de Renaud à la fin… vu le naufrage dans lequel il patauge maintenant)

🎵

Les loups sont entrés dans Paris – Serge Reggiani (1968)

Cent loups sont entrés dans Paris

Le deuxième n´avait que trois pattes

C´était un loup gris des Carpates

Qu´on appelait Carêm´-Prenant

Il fit faire gras à ses enfants

Et leur offrit six ministères

Et tous les gardiens des fourrières… alors

Attirés par l´odeur du sang

Il en vint des mille et des cents

Faire carouss´, liesse et bombance

Dans ce foutu pays de France

Jusqu´à c´que les hommes aient retrouvé

L´amour et la fraternité…. alors

🎵

Les joggers du dimanche – Miossec & Tiersen (2009)

A quoi pensent les joggers du dimanche

Quand à petites foulées ils avancent

A la semaine passée ou celle qui se présente

A la prochaine montée quand ils dévalent la pente

A quoi pensent les joggers du dimanche

Calculent-ils les minutes et les secondes

Qui les approchent de la fin du monde

🎵

Il ne suffit pas  – Les Frères Misère (1996)

Il ne suffit pas de s’offusquer

Quand on tue un étranger

De dire que la France à la merde au cul

Qu’à Orange Toulon ça pue

Il ne suffit pas de s’étonner devant les scores

De Le Pen

Répéter mille fois ça m’fait de la peine

Il ne suffit pas de dire ce sont des gros cons

Ni d’écrire de grands articles à sensation

Il ne suffit pas de crier au loup pour ces chiens

Cette meute qui rameute en notre sein

Il ne suffit pas de condamner ces condamneurs

De dénoncer ces dénonceurs

Il ne suffit pas de gueuler plus jamais ça

Et tranquillement rentrer chez soi

Alors que lui il va voter

Son meilleur moyen pour nous niquer

Le cyclope dans sa grotte fume sa gauloise

En écoutant sa putain de musique bavaroise

Mais qu’est-ce qu’on peut faire

Ils savent mieux que toi faire la guerre

Qu’est-ce qu’on peut faire

Ah putain

Des chansons à la con

🎵

On vous aura prévenus – Les Frères Misère (1996)

Dans un pays d’extrême droite

On se torche avec les doigts

Y’a plus de journaux pour ça

Dans un pays d’extrême droite

On s’inscrit pas au syndicat

des syndicats y’en a pas

Dans un pays d’extrême droite

Y’a plus de pauvres

y’a juste l’Etat et les autres

Si t’es pas de la bonne couleur t’es transparent

Dans un pays d’extrême droite

la justice porte le képi

Peine de mort au coin de la rue

Dans un pays d’extrême droite

On y parle beaucoup de Dieu

Parce que ça fait longtemps

qu’il a quitté les lieux

La musique est militaire

ses instruments sont la haine et la guerre

Dans un pays d’extrême droite

tu dis pas non à tout bout de champ

ou alors au bout du champ de tir

Dans un pays d’extrême droite

Les femmes peuvent bien avorter

mais à grands coups de baïonnette

On vous aura prévenus.

La ballade des gens qui sont nés quelque part – Brassens 

C’est vrai qu’ils sont plaisants, tous ces petits villages,

Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités

Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages,

Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est d’être habités.

Et c’est d’être habités par des gens qui regardent

Le reste avec mépris du haut de leurs remparts,

La race des chauvins, des porteurs de cocardes,

Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part.

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