Ma puce, ma belette, ma douce, ma belle, ma louloute, ma crevette, mamour, ma courgette, mon amour, ma caille, mon lapin, mon cœur, poussinette, mon canard, mon bébé, ma jolie, coquinette, ma grosse, ‘ti chat, chouquette, ma loupiote, grosse mémère, pupuce, mon lapinou, mon gros chat, minette, p’tite puce, chaton, moumour, kiki, câlinette, mon tigre, ma panthère, ma lumière, mon Hikari,
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“Elle s’est éteinte comme une bougie”
Le savait-il, d’où te venait ton nom, ma douce Hikari ? Probablement pas. Cette tache lumineuse sur ton œil droit, comme un rai de lumière, celui que tu as été pendant ces presque 8 ans de vie partagée. Tu laisses des ténèbres abyssales entre mes murs et dans mon cœur. Ton départ a été brutal et je ne me remettrai jamais de t’avoir laissée partir seule, loin de moi, loin de chez toi, de t’avoir laissée t’éteindre dans cette clinique froide et sombre, désertée. J’aurais voulu te réchauffer une dernière fois dans mes bras, te caresser doucement, te susurrer ces mots qui tu connaissais par cœur, te dire à quel point je t’aime, te dire merci, adoucir tes abominables souffrances, un peu, et t’accompagner dans cette épreuve. Que tu aies pu croire que je t’ai abandonnée me vrille le cœur. La pensée que ta peur, ta solitude, que mon absence aient pu précipiter ton départ ne me quittera jamais. Jamais. Ma solitude, à moi, n’en sera que plus douloureuse.
Sur la table en verre, à quelques centimètres des mes mains, une trace de patte, des coussinets imprimés. Sur la fenêtre où tu aimais tant observer la vie du dehors, celle dont je t’ai privée, pardon mon amour, les traces de ton museau humide. Dans le lave-linge ce coussin, que tu as souillé une dernière fois d’un douloureux vomissement, attend d’être lavé. Sur mon lit, sur le canapé, sur la table à repasser, sur le tapis de la salle de bain, de la cuisine, dans le dressing, sur ma chaise, sur la table du balcon, près de ta gamelle encore pleine, derrière la porte lorsque je rentre, partout ta présence, partout ton absence insoutenable.
Je veux me souvenir du jour d’avant, quand tout semblait aller mieux, où allongées sur le canapé, je t’ai abondamment câlinée, où, en me regardant dans les yeux, tu as posé ta patte sur ma main, chose que tu ne faisais jamais, sauf dans les cas les plus critiques mais cette fois, c’est toi qui allais mal.
Et puis ce matin-là tu es venue me chercher, après une journée et une nuit où tu as préféré t’isoler. Au-delà de ta douleur. Dans un dernier élan. J’ai mal, aide-moi. J’ignorais que c’était un aller simple pour ton dernier voyage. Je ne t’ai pas dit au revoir comme je l’aurais voulu, comme tu le méritais. Tout ce que j’ai pu faire, c’est embrasser ta petite joue congelée, pardonne-moi.
Je voudrais une dernière fois enfouir mon nez dans ta fourrure soyeuse et m’emplir de ton odeur. Combien de fois me suis-je dit, en le faisant, que ça me manquerait cruellement, le jour où tu ne serais plus là. Je voudrais une dernière fois entendre le parquet craquer et t’écouter roucouler, lorsque tu me rejoins dans mon lit pour la nuit. Je voudrais une dernière fois t’engueuler, lorsque tu mâchonnes le plastique de la poubelle, ou que tu fais tes griffes sur le canapé. Je voudrais une dernière fois que tu approches ta tête de ma bouche, que tu m’offres ton front, pour t’embrasser.
Au revoir ma lumière, ma flamme, ma fragile bougie, mon Hikari.
Je crois qu’aucun mot ne pourra t’aider à soulager ta peine. Je partage ton chagrin ô combien douloureux. En te lisant j’ai revécu la dernière journée de notre Diki. Son absence est toujours aussi lourde. Ce sont bien plus que des animaux. De vrais compagnons de vie, des amis fidèles. Ne culpabilise pas de quoi que ce soit que aies fait ou pas fait. Tu as fait de ton mieux. Ton Hikari le sait.Courage pour les prochains jours, les premières fois sans elle. Je t’envoie mille bisous de courage et de soutien <3
Ah! Ghislaine, tant d’Amour, ne s’éteint pas comme ça. Mille fois merci pour cette mélodie de mots, empreinte de peine et affection. Oui, les chats sont de merveilleux compagnons avec lesquels nous apprenons le bonheur.
Puisse ta peine se transformer en caresse éternelle pour ta p’tite Hikari. Tes photos sont magnifiques! Je t’embrasse ฅ(•ㅅ•❀)ฅ
je ne sais pas quoi te dire, je chiale
Mettre des mots sur ces maux … Tristement beau … Petite pensée. Mic
Tu m’as fait pleurer …
Je sais cette douleur
Il y a 3 ans j’ai aussi perdu mon Cachou Decouverte brutale tumeur Le verdict edt tombé Il est parti en moins d’une semaine
J’ai souhaité lui offrir ce que j’ai cru être une prolongation. ..Il eSt rentré s’éteindre à la maison. ..Mais ce fut une agonie nocturne. ..Et heureusement que mà moitié était là Je n’ai rien pu gérer, alternant pdt d’horribles minutes entre la nécessité d’être vers mon cachou de la cajoler et la douleurs d’assister à ses derniers râles. ..
Une expérience terrible de fin de vie de mon amour de chat. ..
J’ai aussi culpabilisé …Ils nous donnent tellement. ..On enrage de ne pouvoir les sauver … Ainsi va la vie …
Bises
Je crois que tu auras fais chialer tous ceux qui ont eu le chagrin de perdre leurs boules de poils adorées… C’est un très très beau texte que tu lui as écrit… Très humain, tendre… Je pense bien à toi… Hikari à eu bien de la chance de t’avoir comme humaine de compagnie, c’est sûr qu’elle le savait aussi…
c’est Flora.
C’était un texte magnifique. J’ai kiffé. Tout pour décrire Hikari-lumière. Oui, elle s’est éteinte à petits feux. Ce n’est de la faute de personne si elle est partie loin de nous. Je ne l’ai pas vue souvent. je me rappelle de la fois où elle est venue se frotter contre mes jambes pour marquer son territoire. Ou de la fois où elle m’a laissée la caresser et la chouchouter. Bref, dans nos coeurs elle habite, dans nos mémoires elle réside. On se souviendra d’elle comme on se souvient de son prénom. Cette lumière sur le front d’Hikari à été cachée par les nuages sombres. Un orage va alors éclater car elle est partie. Bye bye, Hikari-lumière.