Fin de saison à la maison des sports de Clermont-Ferrand. Deux longs mois d’été avant la reprise des réjouissances.
Année fructueuse s’il en est : j’ai décroché ma ceinture verte en (body-)karaté, j’ai obtenu (sans gloire, hein !) une coupe et une médaille lors d’une compétition en équipe, j’ai même appris le cri qui tue (ça se rapproche plutôt du miaulement rageur du chat qui réclame sa gamelle, j’ai encore du travail avant de vraiment impressionner mon adversaire).
En outre, je peux dire que je maîtrise presque la forme de 48 en taï chi chuan. Presque. Difficile à mémoriser, difficile techniquement…Il est loin le temps des formes de 16 et 24, fingers in the nose.
Voici ci-dessous ce à quoi ça devrait ressembler. Je te conseille de couper la musique si tu as des tendances suicidaires et/ou cannibales (so trendy). Si tu n’y connais rien, ça te semblera un enchaînement sans queue ni tête de moulinets de bras et entrechats. Il n’en est rien. Là-dedans se cachent des figures aux noms poétiquement imagés : la grue blanche déploie ses ailes, le tigre repousse la montagne, saisir la queue de l’oiseau, séparer la crinière du cheval sauvage…Tout cela est d’une précision technique ancestrale et diabolique.
Les bénéfices des arts martiaux externes (karaté) et internes (taï chi) sont extraordinaires sur le plan physique et mental. C’est prouvé scientifiquement ! Si si ! Et on peut commencer à tout âge, l’important étant d’être bien encadré.
Pratiquant le karaté depuis l’âge de 15 ans, je considère que c’est aussi un facteur de régulation et de bien-être interne. Je ne suis pas en mesure de faire de comparaison comme toi, mais encourage celles et ceux qui voudraient se sentir « mieux » ou « bien » à tester cette voie.
@Galuchon : hey ! je savais pas que tu pratiquais ! T’es quel dan ?
Et oui tu as raison, c’est un vrai facteur de bien-être. Outre les effets traditionnels du sport sur le cerveau, les arts martiaux obligent à se recentrer sur son corps et à reconnecter le cerveau avec les sensations de base. Plus facile à réaliser au karaté qu’au taï chi, qui demande beaucoup plus de concentration (enfin pour ce qui me concerne). Le karaté, quant à lui, permet d’acquérir confiance en soi et musculature seyante ! Les deux sont des sports individuels pratiqués collectivement et j’aime l’esprit des arts martiaux : politesse, respect du partenaire (homme ou femme, jeune ou vieux, fort ou faible), entraide…
*salut au maître*
Là, je te prends en « flagrant délit » d’oubli. J’avais déjà indiqué ma pratique sur un défunt blog et t’avais encouragé à persévérer alors que tu ressentais un petit coup de mou.
Tout ce que tu exprimes sur le sujet est une réalité et je m’y retrouve pleinement.
Oyez oyez, peuple de France, et suivez les traces de ceux qui « vivent » ces moments de pur plaisir.
Quant aux hiérarchies, je n’y attache pas plus d’importance qu’à mes titres : nous sommes tous tombés sur le nez dans notre petite enfance et pourtant, depuis, nous marchons…
(et j’ai eu le temps nécessaire pour progresser, foi de papé…)
En aparté : BRAVO !
@Galuchon : mmmhh…ne m’oblige pas à reprendre article par article ce fameux blog (tu excuseras une légère retouche faite à ton commentaire). J’avais compris que tu t’y connaissais en arts martiaux mais je ne me rappelle pas t’avoir vu dire que tu pratiquais le même que moi. Bref. Contente de voir que nos ressentis se rejoignent. Toi aussi la musculature seyante ? ;-)
Rah, et on saura pas le grade hein ! Trop modeste le Galuch’ !
Et sinon, je n’ai pas précisé mais à la rentrée, je m’inscris au « vrai » karaté (tout en continuant le body pour le fun (et la compèt)) car j’adore les kata. Et puis comme ça je pourrais faire un peu de self défense aussi (j’aime bien aussi !).