Soirée de clôture – 35e festival du court-métrage de Clermont-Ferrand

IMG916Bon ben voilà, le festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, 35e du nom, s’est achevé ce soir. Je sors de la deuxième session (on clôture trois fois ici, histoire d’enfoncer le clou) plutôt ravie de ce premier contact avec le festival. Coup de bol, je suis tombée sur une collègue de taï chi et de café japonais, j’ai donc pu partager cette séance avec elle.

Je pensais échapper aux discours…il y en a eu quand même un peu. Le jury, quelques lauréats (les autres étant partis fêter ça ailleurs, sûrement) et les organisateurs ont sacrifié aux remerciements d’usage avant de nous laisser en compagnie de quatre (seulement, snif) courts-métrages récompensés.

Le premier a reçu le grand prix du palmarès international. J’ai été, je l’avoue, déçue par ce film mexicain. Heureusement la fin et la chute permettent de finir sur une bonne impression mais je l’ai trouvé beaucoup trop long, avec des plans et des séquences dont l’intérêt était discutable. Bon. Intéressant toutefois de voir que ça a conquis le jury.

Le deuxième film, australien, très court, était basé sur une idée simple mais très intéressante. Une jeune danseuse filmée en miroir (ou traitée en miroir en post production, j’en sais rien) en train de faire du trapèze. Effet graphique et hypnotique garanti ! Prix Canal+ du palmarès Labo.

Le troisième film diffusé a reçu pas moins de quatre prix au palmarès national : le grand prix, le prix du public, le prix de la jeunesse et le prix Télérama. Rien que ça. « Avant que de tout perdre », réalisé par Xavier Legrand, met en scène Léa Drucker en mère déterminéeIMG915 à sauver sa vie et ses enfants des griffes d’un mari violent. Tension dramatique extraordinaire de bout en bout, interprétation parfaite, sujet de société bouleversant…personne ne s’y est trompé.

Quatrième film ô combien réjouissant pour moi et mon accompagnatrice impromptue : un film japonais très drôle, qui a reçu le prix des médiathèques au palmarès international. Une jeune fille japonaise (plus si jeune d’ailleurs) a une passion dans la vie : un mur sous un pilier de route, contre lequel elle se plaque pour se prendre en photo. Les photos finissent sur son blog. Cette jeune fille est un peu en décalage avec le monde, c’est peu de le dire, et ses seuls motifs de satisfaction dans la vie sont les rares commentaires reçus sur son blog, et le livreur de colis au bureau à qui elle n’ose pas se déclarer. C’était très très drôle et carrément sympa de finir là-dessus.

Bon après, le truc moins drôle, c’est de voir que le prochain tram est dans vingt minutes, soit le temps nécessaire à mes pieds pour me reconduire prestement chez moi. Une randonnée nocturne à la fraîche, une !

Salle Cocteau, à la maison de la culture, y a du monde au balcon !
Salle Cocteau, à la maison de la culture, y a du monde au balcon !
Jaude by night
Jaude by night

Je ne m’étendrai pas sur le café japonais de l’après-midi, un peu décevant car victime de son succès et de l’affluence. On n’entendait rien de ce que Maïko disait dans le micro. On n’a pas non plus compris les vannes du Consul monsieur Noguchi (que j’ai déjà eu l’honneur de rencontrer, serrer la pince, raconter ma vie, et tout). Et puis c’était interminable et trop touffu, ils ont trop voulu en dire sur l’île de Shikoku donc Bastien et moi avons battu en retraite au bout d’une heure et demie. Demain (enfin aujourd’hui, t’as vu l’heure ?) on va au FRAC.

6 Comments

  1. Moi au contraire, j’ai bien été content que « Para armar un helicóptero » ait obtenu le Grand Prix 2013. C’était mon choix numéro 1.

    1. @Tom : bonjour et bienvenu chez moi :) Je n’ai vu aucun film des compétitions internationales et nationales donc je n’ai aucun point de comparaison malheureusement. L’année prochaine j’essaierai de plus m’investir dans ce festival et d’aller voir plus de films !

  2. Pour moi, les Prix du public sont des valeurs sûres. Forcément plus accessibles à tous que les Prix du jury. Bien sûr, l’idéal c’est quand les deux se rejoignent sur un même film.
    Malgré mes 23 séances cette année, je n’ai vu aucun des 4 films de cette clôture, donc pas d’avis à donner !
    Dans les semaines qui viennent, on pourra voir sur Clermont des projections des films récompensés : c’est peut-être préférable aux séances de clôture…

  3. Il y a 30 billets dans un abonnement… et beaucoup les utilisent tous. Moi aussi quand je courrais plus vite (d’une salle à l’autre).

T'as un truc à rajouter ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s