Shannon Wright et Heymoonshaker au Tremplin de Beaumont

J’ai découvert cette salle, relativement nouvelle dans le panorama culturel local. Planquée dans les jolis quartiers résidentiels de Beaumont (F4 à vendre ^^ (comprenne qui pourra)), entre le gymnase et le stade où quelques joggeurs profitaient des dernières lueurs du jour, cette salle m’a paru tout à fait fonctionnelle et agréable à fréquenter. La jauge doit se situer entre la petite et la grande Coopé, ce qui fait que pour des concerts de ce genre, on n’est ni tassés, ni ridiculement éparpillés. Ceci dit, j’ai eu quelques frayeurs à 20h30, constatant que les photographes étaient plus nombreux que le public. Ce dernier a attendu le dernier moment pour rentrer, ouf.

Heymoonshaker entre en scène. Deux charmants gaillards très bavards nous interpellent, nous invitent à danser et à être heureux. Peuvent pas être fondamentalement mauvais ceux-là non ? Et bien…en effet, pas mauvais du tout, voire carrément bluffants. À ma droite, Andy, (très) beau gosse à la guitare et au chant déchiré. À ma gauche, Dave, des airs de dandy-bad boy et qui n’a pas d’instrument. Oh wait. C’est lui-même l’instrument.

Je t’invite, cher lecteur, à aller voir et écouter ceci (oublie pas de cliquer sur le haut-parleur à gauche pour mettre le son, désactivé par défaut) http://heymoonshaker.com/BethanyDarling. C’est même pas une invitation, c’est un ordre. OK ? Réalisé sans trucage, la rythmique est entièrement réalisée par l’agité à gauche. Human beatbox de génie, moitié mime Marceau, moitié poète et redresseur de bonheur, secouant régulièrement son micro noyé sous la salive, tel le goupillon du prédicateur exhortant les foules à se déhancher et à se sentir sexy (je n’invente rien). Bref, super set aussi bluffant à entendre qu’à regarder. Du hip-hop blues, un truc improbable qui fonctionne à la perfection grâce à la complicité, évidente, des deux compères, rejoints sur quelques titres par un troisième larron chevelu.

Je n’ai pas osé acheter l’album à la sortie, de peur que ce soit décevant par rapport au show. Après tout, Dave imite tellement bien la batterie que l’écouter sans le voir perd peut-être tout son intérêt ? Mmmh…not so sure.

Tente cette vidéo, bruitages sans trucages (et la foule qui grossit, qui grossit…)

Bon ensuite, Shannon. Bon je m’en doutais un peu. Les trois ou quatre premiers titres, c’était grosse ambiance hellfest (avec un bassiste assorti). BrôôôôÔÔÔÔôôôÔÔÔÔÔÔôôô ! J’aurais pas su te dire si c’était vraiment elle ou pas, je ne voyais pas son visage mangé par ses cheveux et je n’entendais pas sa voix. Heureusement, trois titres on suivi au piano et j’ai retrouvé ce que j’aime chez elle. Puis rebelote brôôôOÔÔÔôôô. Le premier rappel au piano. Le deuxième rappel brôôô. Pas très bavarde la demoiselle, contrairement à Heymoonshaker. Quelques mercis susurrés de temps à autres, de la musique de fond pour meubler pendant le réaccordage entre les titres and that’s all. Et je n’ai pas eu « They’ll kill the actor in the end ». Too bad. Dommage que je n’aime pas ce virage rock qu’elle a pris, ses ballades au piano, avec sa voix sur le fil ou puissante, sont de toute beauté.

ShannonWright_Heymoonshaker

5 Comments

T'as un truc à rajouter ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s