Festival international de théâtre de rue d’Aurillac 2013, suite et fin

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Cette deuxième journée de festival a commencé sous un beau soleil, comme la veille, et avec un petit déj offert par nos hôtes. Confiture de myrtilles maison, café et hop, c’est reparti !…

Pas de navette gratuite pour cette fois mais parking sur les hauteurs de la ville pour se rendre à la prestation tant attendue de 9h30. La troupe Décor sonore et son spectacle « Urbaphonix » ont conquis les médias qui les ont relayés à plusieurs reprises. Il s’agit d’un spectacle « in », au programme officiel donc. Du coup, qui qui s’est pointé la veille et a enquiquiné tout le monde pendant la représentation ? Mmhh ? Ben notre ministre de l’intérieur, Manuel Valls. Bon heureusement, ce jeudi 22 août à 9h30, il était déjà loin mais il y avait du monde malgré l’heure matinale. Oui, bon, 9h30 ce n’est pas TRÈS matinal mais dans le cadre d’un festival comme celui-ci et son cortège de jeunes alcooliques fêtards… ça l’est pour certains. Urbaphonix donc. Prestation musicale pour le moins originale, emmenée par cinq types en costard qui font comprendre au public, avec des signes et des roulements d’yeux, qu’il faut les suivre où qu’ils aillent. Concert en quatre actes, donc quatre lieux. En bas d’un immeuble d’habitation, les voilà qui se mettent à tambouriner sur les panneaux de signalisation, sur les rampes. Et tiens, y en a un qui escalade un balcon pour s’en servir de harpe. À l’aide de mini-amplificateurs, les Décor sonore font chanter le mobilier urbain. Tout y passe. Même la fermeture Eclair d’un gamin du public, les lacets de chaussures, la visière d’une casquette, une branche d’arbre ou un vélo. La musique est partout et ce concert dans la fraîcheur du matin était une véritable parenthèse poétique.

Urbaphonix

Retour ensuite au centre-ville, à pied même si c’est un peu loin, pour enchaîner sur le « off ». Les rues sont encore assez calmes malgré quelques épaves de viande saoule qui jonchent les trottoirs. Peu de stigmates d’une nuit de fête, les équipes de nettoyage sont à pied d’œuvre jour et nuit (et les CRS aussi, il faut noter, même si la plupart font mumuse avec leur smartphone dans l’estafette en attendant une hypothétique bagarre de chiens).

Spectacles-de-rue

On a retrouvé notre petit square de Vic, enfin, à côté, pour le spectacle intitulé « M & Mme Poiseau » de la compagnie L’Arbre à vache. Un vieux monsieur et une vieille dame (enfin, c’est pas pour spoiler, mais ils ne sont pas si vieux que ça en vrai) ont fait leur apparition avec une glacière et un dispositif de bric et de broc comprenant notamment un four. L’histoire ? C’est l’anniversaire de madame, et monsieur a décidé de lui confectionner un gâteau. Bien sûr les choses ne vont pas se passer sans quelques petites péripéties. C’était un spectacle muet et même si certaines parties étaient un peu longuettes, le final était chouette et poétique.

Poiseau

Repas au café de France. Terrasse sympa aux premières loges de plusieurs mini-spectacles. Toilettes uniques et exiguës. L’attente s’y fait devant la porte ouverte des cuisines où on constate que la salade est bien lavée et le cuistot n’hésite pas à échanger quelques mots sympas avec les festivaliers qui vont faire pipi.

Petit interlude « accessoires capillaires »… Le festival se déroulant par définition dans les rues, les festivaliers se débrouillent comme ils peuvent pour se protéger du soleil qui tape fort. Petit florilège de chapeaux !

chapeaux

Rebelote le square de Vic, au même endroit que le spectacle du matin, pour voir « Angena Schwarlff » de la compagnie Ultrabutane1214. Le programme indiquait « conférence ésotérico-scientifique » et j’avais envie d’entendre de quoi il retournait. Une professeure déjantée a débarqué avec son pupitre et ses gobelets en plastique, pour nous parler de l’« esprit » qui s’échappe de notre corps à notre mort, et qui se fait avaler par les vivants. Gloups ! Elle était là pour nous faire recracher tous ces esprits malins qui nous polluent. Comme le spectacle du matin, de bons moments rigolos mais quelques longueurs. Le final était lui aussi sympa et plus dynamique. Certains spectacles gagneraient à être un tantinet plus courts et plus rythmés, ça éviterait peut-être la désertion de certains spectateurs au bout de vingt minutes.

Angena_Schwarlff

Ensuite, représentation courte de la Compagnie 7 mars, « La piste aux ordures ». Bon, je ne vais pas m’étendre. La mise en scène était alléchante et la demoiselle charmante mais le scénario (dramatique) était plutôt mauvais et le jeu des comédiens peu convaincant.

Piste-aux-ordures

Pour finir, direction la place du préfet Erignac pour voir Les arracheurs de dents dans « La Familia Truffa ». Arrivée tonitruante en mobylette, costumes et décors soignés mais scénario répétitif de deux charlatans qui nous jouent des saynètes pour nous démontrer l’intérêt de leur poison et de leur antidote (la belle-mère et l’héritage, tout ça…). Déçus, donc partis avant la fin.

familia_truffa

C’était de toute façon l’heure de rejoindre la voiture pour repartir sur Clermont. En chemin, nous avons croisé un chat roux-crème adorable et pot de colle. Plein de câlins. Je l’aurais bien embarqué tellement il était choupi.

Aurillac2

Retour par le chemin des écoliers, à savoir qu’au lieu de prendre le tunnel nous avons pris la route du Font de Cère pour un arrêt « panorama qui déchire ». Y a pas à dire mais l’Auvergne c’est quand même une région qui fait rêver…

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