Depuis le mois de novembre 2013 et jusqu’au 30 mars 2014, le musée Bargoin de Clermont-Ferrand accueille une exposition temporaire haute en couleurs, en partenariat avec l’association auvergnate Les Tissus de Guelack. Direction le Sénégal et sa confection de tissus et vêtements multicolores. Sur deux étages (le rez-de-chaussée est consacré à l’expo permanente archéologique), Tioup Tak Etc. nous explique les enjeux de cette artisanat ancestral. Évidemment, sont abordées les différentes techniques de fabrication, les tampons pour répartir la couleur et créer des motifs manuellement, le fameux « tie and dye », les différentes teintures utilisées et le souci récent des produits inoffensifs pour la santé, et bien sûr le résultat final avec des étoffes éclatantes et des vêtements magnifiques. Mais outre les aspects purement techniques, l’exposition s’attache à apporter un regard social et économique sur cet artisanat. La place des femmes, les ateliers ruraux, l’importance de l’habillement et de l’élégance…
Des outils, des graines, des vidéos, des témoignages plongent le visiteur dans un voyage sensoriel chaleureux. La scénographie est particulièrement réussie et la dernière pièce, dans laquelle des vêtements sont à disposition du public pour essayage, permet de prendre contact avec ces matières et ces couleurs chatoyantes.


Une magnifique expo, je ne pensais pas que d’aller voir des morceaux de tissu me passionnerait autant :) Les personnes ayant lancé cette expédition au Sénégal ont su à merveille retranscrire la chaleur de leurs rencontres, c’est tout sauf une exposition froide ou déshumanisée.
(et merci de ne pas avoir publié certaines photos hautement compromettantes :D )
@jdo : je peux toujours ressortir les photos compromettantes à l’occasion. Ne jamais utiliser toutes ses cartouches au même moment. Et sinon, c’est la 2e expo seulement que je vois à Bargoin et j’ai l’impression qu’ils font beaucoup d’efforts pour rendre la thématique « textile » sexy pour le visiteur. Vivement la prochaine donc…
La dernière photo, j’ai cru que c’était le squelette d’un enfant mort sur un métier à tisser…
@sdf de luxe : oulààà !! M’enfin ça doit bien exister dans certains endroits de la planète malheureusement…