Comme d’habitude, une superbe après-midi au Musée d’art Roger Quilliot en ce premier dimanche du mois.
Mais avant de rentrer dans le détail des prestations, un peu de name dropping ! Si si ! Je suis ravie d’avoir convaincu Laurent (et son adorable bambin) et Clémence de venir. En plus ça m’a permis de les présenter l’un à l’autre donc voilà une bonne chose de faite ! Clémence m’a présentée à Marielsa Niels, dont j’avais déjà parlé sur ces pages. Et comme d’hab Michael hantait les couloirs, l’œil rivé dans le viseur de son appareil photo… Par contre j’en veux beaucoup à un certain Twitto (qui se reconnaîtra) de ne pas s’être manifesté alors qu’il ma vue et reconnue ;) Les réseaux sociaux ne valent vraiment la peine d’être vécus que si on concrétise IRL les goûts et affinités… CQFD.
Ce Fac’tory était un peu spécial, organisé dans le cadre de la semaine « Toutes un art », projet passionnant d’étudiants de master 2 « Conduite de projet culturel » et consacré aux femmes.
Tout au long de la semaine, des concerts et animations diverses. Je n’ai pas eu la force de me rendre au Baraka vendredi soir alors que j’aurais tellement voulu voir et écouter Ladybug and the Wolf pour leur premier concert à Clermont… Et donc dimanche, un final de toute beauté au musée et là, j’y étais.
Marielsa Niels projetais les douze photos de la série « Cendrillon jette l’éponge », extraordinaires portraits de femmes plongées dans un univers d’objets hétéroclites. Une réflexion sur la condition de la femme, nos modes de vie et de consommation, portée par une mise en scène minutieuse et un humour grinçant.
Pour rappel, Marielsa publiera bientôt son premier livre chez Page Centrale, grâce aux nombreuses contributions des internautes sur la plate-forme Ulule. J’en ai fait partie et j’ai hâte de l’avoir enfin entre mes mains.
La cerise sur le pompon en ce dimanche était d’avoir à mes côtés Marielsa et Clémence, Cendrillon culinaire, pour voir cette projection.

Dans la même salle était projeté un film réalisé par les étudiants, un montage d’images d’archives sur le thème des femmes. Deux bémols : j’aurais aimé avoir un peu plus de recul pour mieux apprécier les images car la salle était trop petite, et j’aurais préféré que les deux projections aient lieu dans deux lieux distincts parce que là, ça se télescopait bizarrement.
À 14h30, début du spectacle avec la compagnie Chore’at, six filles venues nous présenter leur création « Femena » en trois parties. Ce premier volet plein de grâce s’est terminé au son d’Agnes Obel et avec les danseuses emmenant le public vers la deuxième partie du spectacle, le groupe L’Étrangleuse.
Venus de Lyon, les deux membres du groupe créent l’étonnement. Une harpe, et des guitares électriques… pour un son unique et enchanteur. Des voix à l’unisson, une ambiance qui passe d’une légèreté rêveuse à une étrangeté inquiétante. Une belle découverte, qui plus est dans le contexte si particulier d’une salle de musée et de ses tableaux d’un autre âge aux dorures chargées.
Pour terminer cette belle après-midi, les deux derniers tableaux de Femena. J’ai particulièrement apprécié le troisième, brochette de personnalités féminines diverses, chacune son magazine, et pourtant en harmonie dans un ballet de quai de gare énergique.
Le MARQ est un écrin magnifique pour ces après-midi Fac’tory. Mélange des genres, réappropriation des lieux par le public, sublimation des performances artistiques… Bravo et merci aux bénévoles ainsi qu’aux équipes du musée pour ce plaisir toujours renouvelé.
Héhé j’y étais aussi pour voir l’Étrangleuse ! Je suis même sur une de tes photos (de dos ^^).
C’est bête de pas l’avoir su avant!
@Julie : ah zut ! Ah oui ça aurait été sympa de faire connaissance à cette occasion ! Et désolée pour le droit à l’image de ton dos ;)