Tous les ans, l’Hôtel du département invite des artistes à exposer leur travail. Dix artistes sélectionnés cette année par le directeur du Centre culturel Le Bief à Ambert, Lionel Zwenger.
En général, seulement un ou deux artistes retiennent mon attention mais cette année, j’ai trouvé la sélection intéressante et audacieuse. Petit tour d’horizon !
Belle entrée en matière que cette œuvre orange mettant en scène des oiseaux. Ils m’attendaient ou quoi ? Œuvre signée Marie-Pierre Letrouit, parmi d’autres d’apparence naïves au premier coup d’œil, mais qui cachent de sombres interprétations. Le Conseil général attribue trois prix, elle a eu le deuxième.
Hélène Hibou présente une œuvre impressionnante, Les Vents, constituées de graines, de plumes… accrochées à des fils qui bougent au gré des courants d’air. Une œuvre poétique, certes, mais inspirée par la catastrophe de Fukushima…
Stupéfaction, admiration et sourire béat devant les œuvres de Corinne Tatol. Œuvres en trois dimensions, en rotation, faites de collages, d’objets divers… mises en scène surréalistes et humoristiques… le travail de Corinne Tatol est à la fois minutieux et déjanté. Elle a reçu le troisième prix.
Laurent Sarpedon occupe l’espace avec ses sculptures inquiétantes. Assemblages de métal et de pierre (granit, pierre volcanique), on dirait d’étranges animaux fantastiques fossilisés. Il a reçu le premier prix.
J’ai aimé certains dessins de Marion Janin. Surtout ce tryptique « Reliée », délicat et poétique.
Enfin, fascination pour l’installation délirante de Lady Caviar et ses dizaines d’escargots (Les 440) s’échappant d’une marmite.
L’expo est visible jusqu’au 26 avril dans le hall du Conseil général du Puy-de-Dôme. Je pense y retourner parce que je n’ai pas compris de qui était cette « Tablette sumérienne », ordinateur de lave. Sauf si quelqu’un parmi vous a la réponse…
J’avais noté que la tablette sumérienne était une oeuvre de Denis Adam (Défaut Daspect) : c’est le nom qui était indiqué sur les petits papiers qu’on voit à gauche du socle, sur ta dernière photo. Forcément, l’oeuvre m’avait tapé dans l’oeil.
J’aime beaucoup le « mobile » d’Hélène Hibou, toujours en légèreté. Et aussi les oeuvres de Sarpédon. Il y a deux ans, ils participaient tous les deux à la biennale des arts à Issoire et avaient gagné le droit d’exposer ensemble aux salles Jean Hélion. Théoriquement cet été. A suivre…
@Val : ah ! Oui ça paraissait logique vue la position de l’oeuvre mais c’était tellement différent de ses peintures que je croyais plutôt que c’était Lady Caviar… Merci pour toutes ces précisions !