Après une matinée riche en découvertes artistiques et urbaines, et un copieux repas convivial, dont le récit se trouve ici, il est temps de repartir en voyage vers de nouvelles aventures urbaines et culturelles !
Pour nous consoler de l’absence de café à la fin du repas, Gérald le crieur public nous offre un petit spectacle digestif. Comme je m’étonne, en lisant le topo-guide, que son personnage soit inspiré par le crieur de « Pars vite et reviens tard » de Fred Vargas, il décide de nous réciter un texte de l’auteure. Je suis évidemment ravie, en tant que fan. Fan de Fred Vargas mais aussi du crieur hein ! Bravo Gérald pour ton univers et ta bonne humeur ! Ca fait déjà trois événements auxquels je participe et où il officie… le crieur de la Croix Rousse de Lyon va finir par se faire naturaliser Auvergnat ! (avant la fusion territoriale par contre).
Je prends le temps ensuite de découvrir les différents artistes exposés. Je ne vais pas parler de tout le monde (désolée !) mais j’apprécie particulièrement de revoir les peintures de Jérôme De Sousa (à qui je n’ai pas parlé… au moment où je le cherchais il avait disparu), de découvrir en vrai les œuvres de Art won’t wait, alias Timmy. Je le suis depuis un moment sur les réseaux sociaux et je peux enfin papoter cinq minutes avec lui. Ses œuvres s’inspirent notamment de l’univers des tatouages, avec une série représentant différentes émotions (marrant parce que chacun y voit un peu ce qu’il veut au final). Je préfère toutefois la série des « Skulls » dont je ne soupçonnais pas qu’ils étaient réalisés à l’encre et à l’aquarelle. Sa prochaine expo est prévue à la rentrée de septembre, j’attends l’invit’ pour le vernissage ;) !

J’observe ensuite Elza Lacotte en train de réaliser des sérigraphies. Cette technique me fascine toujours autant. Je ne résiste pas à l’achat d’un gri-gri indispensable, un « chasse-couillons et repousse-connards » mais au-delà de ce clin d’œil irrévérencieux, Elza réalise de superbes sérigraphies, jusque dans ses cartes de visite. J’admire les sculptures de Guy Lehmann, qui a manifestement plus d’un petit vélo dans la tête, ainsi que les sculptures fantastiques de Kiko.


Pas le temps pour une sieste digestive, il faut repartir ! Le parcours prévoit un arrêt au centre Blaise Pascal. Normalement c’est là que doit avoir lieu le concert de Léopoldine mais en raison de la météo pessimiste la veille, celui-ci a été déplacé à la Maison du peuple. Dommage, le temps est radieux, mais trop tard pour re-déplacer tout le groupe et le matériel. Peu importe, nous nous y arrêtons quand même car il y a une expo « Arts mixtes », jusqu’au 4 juillet. Plusieurs artistes sont exposés et malgré une visite au pas de charge, je retiens quand même plusieurs noms dont les œuvres m’interpellent. Les sculptures en carton d’Olivier Môme m’amusent, et les peintures très réalistes de Marc Dailly se feraient presque passer pour des photographies.
Direction la Maison du Peuple pour voir le concert de Léopoldine. Elle était embarquée jusqu’à très récemment dans un radio crochet sur France Inter. Elle a échoué aux portes de la finale mais c’était une belle mise en lumière de ses chansons et de son univers. J’avais déjà parlé de Léopoldine à une autre occasion, vous pouvez relire le billet ici. J’aurais préféré l’écouter sous le soleil de la cour du centre Blaise Pascal, comme prévu. La Maison du Peuple est un peu trop vaste et impersonnelle pour ce set délicat tout en émotions. Dommage. Saloperie de météo qui nous aura bien joué des tours. Le public est venu en famille, assis sur les transats et autres petits tabourets mis à disposition par le festival.
Il est 17h passées. Je suis exténuée. J’avais prévu de rester pour le spectacle de Rémi Luchez et d’enchaîner avec le festival Pyromélodie à Royat mais mes forces m’abandonnent. Je décide alors de rentrer faire une petite pause salutaire chez moi, et de revenir pour le concert de Mein Sohn William à 21h. Une douche, un changement de vêtements et un peu de repos plus tard, me voilà repartie (presque) fraîche pour la Maison du Peuple. Le concert aurait dû avoir lieu au square Amadéo, point de départ de la rando le matin, mais toujours pour ces histoires de météo douteuse, les organisateurs préfèrent jouer la carte de la sécurité. Je ne connais pas ce groupe. Ils sont deux et nous débarquent de Rennes. A mon arrivée, ils sont tranquilles assis dans les transats de la buvette. J’en profite pour avaler un sandwich-saucisse-moutarde et une petite bière (amis de la diététique bonjour !!) avant le début du set. Et quel set ! Incroyable énergie déployée dans ce duo électro-rock qui donne furieusement envie de se trémousser. Une belle découverte musicale pour clôturer cette journée d’une densité culturelle exceptionnelle !
Je tiens à remercier chaleureusement toute l’équipe du festival Art’Air pour l’invitation et l’accueil, et tout particulièrement Morgane. Bravo aux bénévoles pour leur disponibilité et leur bonne humeur, et à tous les artistes pour ces jolis moments partagés.

Maintenant, rendez-vous pour la session Puy-de-Dôme du 17 au 20 juillet et pour la session Cantal du 14 au 17 août, pour des randos nature dans les plus beaux paysages d’Auvergne ! Inscrivez-vous en ligne et n’oubliez pas le concert gratuit le 17 juillet à Royat avec Thomas Kahn et Heymoonshaker, ça va envoyer du bois !
Un grand merci pour cette superbe description, Ghislaine. Au plaisir de te voir sur la prochaine session!
@David : merci à toi et à toute l’équipe pour ce beau festival et pour l’accueil ! Presque calé cet après-midi avec ma collègue Caroline que tu connais : le tronçon Aydat-St-Nectaire :) A très vite j’espère !