Après la session urbaine à Clermont du 28 juin dernier, je me suis lancée dans la première partie de la session Puy-de-Dôme du festival Art’Air, allant de Royat à Aydat. Munie d’un pass journée offert par Chamina Voyages suite à un jeu concours sur Facebook (merci !!), je me suis présentée au rendez-vous donné devant l’office de tourisme de Royat, le 18 juillet dernier à 8h15.
Bracelet au poignet et topo-guide en main, j’ai attendu qu’un premier groupe soit parti pour à mon tour m’élancer sur les pentes de la ville thermale, en compagnie d’une trentaine de personnes. C’est que ça grimpe ! On a attaqué fort ! Première forêt, premier sentier un peu escarpé, premiers ralentissements… puis après une heure et demie de marche, premier arrêt. En pleine forêt de Ceyrat. Là nous attendait Matthias du CRPF Auvergne, pour un petit quiz sur les forêts. Sont-elles publiques ? (non, privées à 83%). Naturelles ? (généralement non). Feuillues ? (pour moitié en Auvergne et l’autre ce sont des résineux). Est-ce grave si on coupe des arbres ? (non, au contraire, ça leur permet de se développer sans s’étouffer). Le papier est-il néfaste pour les forêts ? (non, puisque issu des restes de coupes)… Beaucoup d’idées reçues ont été soigneusement décortiquées et j’ai beaucoup apprécié cette petite pause pédagogique. D’une part je ne connaissais pas le CRPF et ses missions et d’autre part… j’étais bien contente de me reposer un peu, héhé.
Redémarrage sous les arbres, à la fraîche. Puis nouvel arrêt à Thèdes, plus bref cette fois-ci, pour découvrir l’œuvre « ZACQ » par le B.O Collectif, constitué de deux plasticiens et une céramiste (Vinz, ChaHub et Charline M.) venus nous interroger sur l’interprétation de leur œuvre (Zone d’Anticipation Cataclysmique en Question). Scène de crime protégée par un ruban, personnage en fâcheuse posture… les randonneurs étaient invités à formuler leurs hypothèses sur des petits papiers disposés ensuite dans des éprouvettes. La mienne n’avait pas grand-chose à voir avec l’environnement mais pour le coup, elle était ultra spontanée, j’ai écrit la première chose qui m’est venue à l’esprit ! Donc je me dénonce : le mannequin évadé des Galeries Lafayette, c’était moi ! Arf…
La randonnée s’est poursuivie sur de jolis chemins avec vue (dans notre dos) sur le puy de Dôme. Un petit arrêt à Berzet devant la petite chapelle Saint-Agathe avant de repartir sur les chemins pour une dernière ligne droite avant la pause miam miam. C’est que le petit déj’ commençait à être loin ! Cette fameuse dernière ligne droite, je l’ai d’ailleurs trouvée aussi agréable que rageante. Nous avons longé pendant un long moment l’Artière, petite rivière (clik pour tous les détails) qui court de Saint-Genès-Champanelle aux Martres-d’Artière et qui passe à deux pas de mon boulot en zone industrielle de Clermont (je l’enjambe joyeusement plusieurs fois par semaine). Il faisait chaud, j’avais les pieds en ébullition, j’avais faim et soif, et une furieuse envie de me jeter dans le cours d’eau. J’ai oublié de préciser que la journée du 18 juillet a été l’une des journées les plus chaudes (LA plus chaude ?) depuis le début de l’été avec un petit 39°C enregistré à Clermont. Bref une jolie balade jusqu’à notre point intermédiaire d’arrivée : Saint-Genès-Champanelle, après un dénivelé de 643 m et une distance de 11,2 km.
Un pique-nique royal nous attendait, concocté par les bénévoles du festival. Quiches, salades diverses, gaspacho, melon et pastèque et de nouveau les pâtisseries à se damner de Mallorie de L’Armoire à Cuillères qui avait déjà sévi lors de la session urbaine à Clermont ! Je me suis particulièrement lâchée sur le melon et la pastèque, ultra rafraîchissants quand on a soif et chaud ; et la bonne excuse des kilomètres avalés m’a fait prendre quatre desserts différents. Après tout, je ne savais pas ce que l’après-midi me réservait comme effort à fournir, un peu plus de sucre et de glucides n’allaient pas me porter préjudice que diable ! Mention spéciale à la tarte chocolat-framboise… particulièrement gourmande !
Juste le temps de se lécher les doigts pour récupérer les dernières traces de chocolat et c’était déjà l’heure, non pas de repartir, fort heureusement, mais de se poser dans l’herbe pour profiter du concert de Güz II. Débarqués de Rennes, ils nous ont servi un set parfaitement réjouissant et plein d’humour. Saxophone, banjo, contrebasse-poubelle ou scie musicale… de quoi se détendre sans s’endormir avant la reprise.