Le récit de la matinée de rando au départ de Royat est à (re)lire ici !
Reprise sous la houlette de ? Malheureusement je n’ai pas noté son nom. Technicien spécialiste de l’eau sur la commune de Saint-Genès, il nous a emmenés à la découverte de la petite zone humide à proximité. Cet ancien étang asséché par des activités humaines diverses s’est désormais transformé en zone humide où s’épanouissent toutes sortes de plantes et d’insectes, que l’on peut observer depuis des pontons de bois (du mélèze non traité, si tu veux tout savoir…).
Bon c’est bien joli les libellules mais c’est qu’il y a encore plus de dix kilomètres à dégommer avant l’arrivée à Aydat ! Nous sommes donc repartis en ordre dispersé (les deux groupes du matin étaient désormais réunis mais étalés en fonction du rythme de marche de chacun), direction Fontfreyde (pas l’hôtel Fontfreyde de Clermont où je vais voir des expos photo, hein !).
Nous avons suivi un sentier agréable et dégagé mais en plein soleil jusqu’au village, où une file d’attente s’était formée devant une fontaine d’eau potable. Reconstitution des stocks. Je n’ai pas compté le nombre de personnes, bénévoles ou randonneurs, qui m’ont alertée sur l’état de mes bras rougis par le soleil. Contrairement à la journée Horizons où j’étais partie sans crème solaire et où j’en avais payé le prix fort, là j’étais équipée d’indice 50, dont je me suis tartinée à plusieurs reprises. Au final, oui j’étais rouge pendant la rando, mais c’était plus sous l’effet de la chaleur corporelle que des brûlures. Je n’ai pas eu de coups de soleil en rentrant, je rassure tout le monde !
Bon mais bref, pendant qu’on remplissait nos bouteilles à la fontaine, d’autres visitaient l’atelier Opizut, jolie découverte de ce village. Chez Opizut on recycle à tour de bras pour réaliser de jolis bijoux colorés, jusqu’aux capsules de café ! J’ai beaucoup aimé les bagues faites de bouton de récup et de peinture céramique réalisée à la cool sous le parasol de la terrasse à côté des lapinous en cage (dont un prénommé Pépito). J’étais parmi les dernières à visiter l’atelier, je n’ai donc pas eu le temps de m’attarder alors que beaucoup de choses me plaisaient. Tant mieux pour mon porte-monnaie mais je n’ai pas dit mon dernier mot, il y a une boutique en ligne !
En avant vers Aydat ! Toujours sous un soleil de plomb et sur une portion du circuit essentiellement sur route, et sans vue. Ça, plus la fatigue accumulée… petit coup de pompe en arrivant sur les hauteurs de La Cassière. Je pense que j’ai fait un début de coup de chaleur, ou d’insolation. Bref, je me suis mise à avoir des frissons et la chair de poule alors que techniquement je n’avais aucune raison d’avoir froid, bien au contraire. Sensation nouvelle et quelque peu angoissante… Je me voyais déjà m’écrouler en convulsant et bavant au poste de secours du lac d’Aydat, et rapatriée en ambulance, toutes sirènes hurlantes, vers le CHU de Clermont (ou en hélico ? ah oui tiens, ça aurait été sympa ça). Bon, j’exagère un peu. Mais je me suis fait peur quand même, surtout si proche du but. Heureusement le chemin a entamé une descente en pente douce vers le lac, avec une vue magnifique sur le Sancy et les puys de l’autre côté, puis la fraîcheur des sous-bois a mis un terme définitif à mon coup de chaleur.
Arrivée au lac, le choc. Retour à la civilisation après avoir côtoyé petites fleurs et papillons pendant toute la journée (tu la sens ma solitude sur ces dernières photos ? On est loin des photos du matin !) La plage était évidemment bondée et j’ai fait une croix sur mon rêve secret de sortir ma paire de tongs cachée dans mon sac afin d’aller me tremper les pieds (j’imaginais le bruit et la vapeur du métal chauffé à blanc trempé dans l’eau froide…pshiiiiiit !). Surtout qu’une fois posée à l’ombre au camp de base, j’ai appris que la navette partait dix minutes plus tard. Pas le temps de faire trempette ou de boire une bière fraîche, retour à Royat ! Alors là je dois dire que c’est une petite déception. D’une part j’aurais voulu profiter un peu du lac, ce Graal qu’on a cherché à atteindre toute la journée, et d’autre part j’avais le repas du soir compris dans mon billet. Repas qui avait lieu à… Aydat… à partir de 19h pour l’apéro. Sachant qu’on m’a ramenée à Royat en bus à 18h… la seule option aurait été de repartir illico dans l’autre sens avec ma voiture mais c’était beaucoup trop me demander après une journée pareille. J’ai donc échoué chez moi, sous la douche, sans aucune énergie pour repartir assister au spectacle du soir que j’avais pourtant très envie de voir. Vraiment dommage !

Le bilan de cette journée c’est que j’ai eu raison de choisir cette portion, à mon avis moins difficile que les deux suivantes vers Saint-Nectaire et Super-Besse (en plus la météo n’était pas de la partie les jours suivants, même si moins caniculaire). Je n’ai pas l’habitude de marcher autant et aussi vite (mon Flex a enregistré un total de presque 25 km sur la journée). J’ai vraiment beaucoup aimé les pauses culturelles, qui correspondent vraiment à ce que j’attends d’une balade, apprendre et s’émerveiller. J’ai par contre été surprise de voir que presque personne ne prenait de photos ou s’arrêtait pour contempler le paysage (certaines personnes étaient même impatientes de repartir pendant les pauses découverte). Cette pratique de la rando « sportive » était vraiment nouvelle pour moi et j’avoue que tout en étant capable de soutenir l’effort physique (malgré la chaleur écrasante), je préfère des mini-randos plus courtes, plus « panoramiques » et en prenant mon temps.
Un grand merci à toute l’équipe du festival, les bénévoles, les accompagnateurs, les artistes et Chamina Voyages pour cette journée riche en émotions. Malheureusement Julie, La Boucle Voyageuse, et moi-même nous sommes bêtement ratées au cours de cette rando. Comme elle a courageusement fait les trois jours d’affilée de cette session Puy-de-Dôme, je ne manquerai pas de vous inviter à aller lire son récit dès qu’il sera en ligne !
En attendant, vous pouvez toujours vous inscrire pour la session Cantal en août ! Avis aux randonneurs !
C’est quand même une sacrée bêtise de ne pas s’être mise au point avant ! Mais c’est partie remise :)
@Julie : oui, mauvaise préparation ! ;) il y aura d’autres occasions de se croiser j’espère !