Premier lever de soleil de 2015 sur le puy de Dôme

Après une nuit de digestion difficile et de peu de sommeil, réveil à 6h ! Wouhou ! Une petite demi-heure pour s’habiller, préparer un Thermos de thé, ramasser le sac à dos échoué dans l’entrée depuis la veille et prendre la voiture (la mienne cette fois, qui ne tombe généralement pas en panne) en direction du puy de Dôme. Après avoir réfléchi à l’éventualité d’un nouveau spot sunrise pour le 1er janvier, il a été décidé de conserver le puy de Dôme, comme en 2014, garantie de paysages de qualité et au parcours sans mauvaise surprise.

A 7h au  col de Ceyssat, une voiture est arrivée en même temps que nous. Nous ne serions donc pas seuls au sommet. Frontales sur la tête, nous avons entamé la montée les pieds dans la neige (bien tassée) et dans des températures beaucoup moins fraîches que prévu. J’ai eu un peu trop chaud sous mes multiples épaisseurs et ma chapka fourrée. Seule difficulté du chemin des Muletiers, l’un des derniers virages, particulièrement pentu est verglacé. Il a fallu s’accrocher à la callune desséchée pour ne pas dévaler le sentier sur les fesses façon bobsleigh jusqu’au parking. Une fois en haut, le ciel était déjà bien clair et en une demi-heure, le sommet s’est peuplé de plusieurs courageux, couples, amis, familles avec enfants, sportifs en caleçon long, tous dans l’attente de ce premier soleil de 2015. L’an dernier, nous n’étions que quatre ou cinq a avoir gravi le volcan pour le sunrise. Il faut croire que cette année, la neige a motivé les troupes. Et elles ne furent pas déçues ! Un beau soleil rouge a pointé ses premiers rayons à 8h29, puis a illuminé les paysages enneigés devenus orangés. Le ciel était tellement clair qu’on avait l’impression que le Sancy n’était qu’à quelques pas de nous, d’une découpe franche et bien blanche. JD ayant trouvé au sommet un ami de longue date, accompagné lui-même d’un ami, nous avons entrepris de faire le tour du sommet malgré des panneaux d’interdiction (pour raison de sécurité). Certes le sentier était glissant, pour ne pas dire verglacé par endroits, mais la vue sur le Pariou, le Côme et les autres dômes du nord de la chaîne des Puys ne pouvait se manquer pour rien au monde.

La descente fut plus périlleuse que la montée, forcément, et les genoux ont souffert des glissades et autres trottinements préventifs, mais ça valait le coup de se lever à 6h et de braver les températures négatives pour commencer l’année de la plus belle des façons.

Bonne et heureuse année à tous !