Après la Croix-Rousse, le Vieux-Lyon, et un déjeuner parfaitement roboratif autant que goûtu, il est encore temps de partir à la découverte de la ville. Deux ou trois traboules, une ou deux portes poussées pour admirer la cour ou l’escalier d’un hôtel particulier… et nous atterrissons devant la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Un petit tour vite fait à l’intérieur et direction le funiculaire tout proche, qui nous emmène en quelques ahanements jusqu’à Fourvière.
Depuis le temps que je l’admire d’en bas, enfin je touche au but ! C’est la foule des grands jours, il fait un temps radieux, c’est dimanche, les touristes sont de sortie, on se croirait à Montmartre, y a même un gus’ qui joue de l’accordéon sur le parvis. Je suis subjuguée par l’intérieur de la basilique Notre-Dame, aussi colorée et clinquante à l’intérieur qu’elle est immaculée à l’extérieur. Dehors, on se presse derrière la balustrade, pour admirer la vue sur la ville. Des selfies de tous les côtés. Quand je pense qu’il y en a un qui a une perche à selfie dans ses affaires (dans la voiture !) et qui n’a pas jugé utile de la prendre avec lui ! C’était l’occasion ou jamais, là-bas on connaît personne. J’aurais fait semblant de parler un dialecte mystérieux et voilà. Pff. Bon.
On redescend mais pas par le métro. Le jardin du Rosaire nous tend ses allées fleuries, on serpente sous les frondaisons et parmi les jonquilles avant de rejoindre quelque rue pentue puis un escalier non moins escarpé, la montée des Chazeaux, qui nous ramène rue du Boeuf, en plein dans le quartier historique.
On a encore un peu de temps, et puis il fait beau, et puis pas envie de rentrer à Clermont tout de suite tout de suite. Profiter. On traverse la Saône devant cette étrange statue qui se porte elle-même, intitulée « The weight of oneself » afin de rejoindre la presqu’île et les rues commerçantes. Alors Lyon ou pas, les magasins sont fermés le dimanche mais il y a du monde qui déambule ou qui se prélasse auprès des fontaines. Place des Jacobins, qui nous amène place Bellecour, qui elle-même nous amène place Antonin Poncet où le Rhône nous offre ses eaux bleutées.
Bon ben tant qu’on y est, on rentre à pied à la gare où nous attend la voiture. En deux-deux nous sommes sur l’autoroute (hors de prix) qui nous conduit directement à Clermont. Fin de l’escapade rhônalpine, pour une première je dois dire que ce fut une belle entrée en matière. I’ll be back !
De très jolies photos de Lyon! Et la tarte aux pralines…!!!
@letrentequatre : merci beaucoup, c’est une ville très photogénique ;) Et je regrette finalement de n’avoir par craqué pour des pralines. Il va falloir que je revienne (roooh zut ! ;))
Et oui, le croiras-tu? J’ai vécu un an à Lyon! Bon, ok… pas tout à fait Lyon. J’habitais juste à la frontière. Villeurbanne. J’ai même vu une voiture brûler! Mais j’étais bien à l’université à Lyon! Lyon II…
Intensité d’une ville aux mille facettes, Fourvière, entre sa cathédrale et l’enfer de son tunnel…
@sdf de luxe : ah oui ? Moi je n’ai vu Villeurbanne, son campus et son hôtel Formule 1 que 2 fois pour passer des concours ;) Et je n’ai pas eu la « chance » de tester le fameux tunnel de Fourvière !
(Et ton récit fait revivre en moi….) :-)
et les arènes de Fourvières !
Le gus’ qui joue de l’accordéon sur le parvis s’appelle Jo Swing et vous pouvez lui acheter l’un de ces CD Ils sont géniaux !!!