Suite de la belle journée de vernissage Horizons – Arts nature en Sancy, avec la découverte de trois nouvelles oeuvres…
(la première partie en replay ici)

Relais – Anabelle Soriano
Au pied de la banne d’Ordanche, un premier cairn accueille le visiteur. Ces amas de pierres édifiés par les randonneurs jalonnent les sentiers et Anabelle Soriano les a réinterprétés à sa façon, équipés d’un orifice qui permet de cadrer le paysage ou d’y coller son oreille. Le long d’une randonnée sur le GR30, d’autres Relais attendent les visiteurs mais il faudra compter environ 5h de marche. Vous voilà prévenus !
Comme il y a deux ans, c’est la salle polyvalente de La Bourboule qui nous accueille pour le déjeuner. Je retiendrai la tarte au saint-nectaire et à la tomate en entrée, dévorée par gourmandise et par un estomac vide depuis trop longtemps, ainsi que la crème brûlée à la verveine en dessert. Après quelques minutes de repos dans la pelouse à profiter du réseau enfin disponible pour tweeter, il est déjà l’heure de repartir.
Fragments de réalité – Alessandro Lupi
Après un trajet relativement long (le plus long de la journée), permettant à pas mal de monde de procéder à une petite sieste bienfaisante, nous voilà à Murol ! Le parc du Prélong situé dans le village accueille non seulement de magnifiques séquoias mais également une oeuvre que j’avais hâte de découvrir. Des flocons de lumière semblent tomber depuis la cime des arbres… des milliers de petits miroirs accrochés à d’invisibles fils reflètent le ciel et les rayons du soleil. Soleil déjà parti (avant de revenir plus tard) mais la magie opère tout de même. Alessandro Lupi avoue que son oeuvre est difficile à prendre en photo et il en est fier ! Voilà une façon de nous obliger à regarder avec attention, à profiter du moment et à accepter qu’il ne reste présent que dans notre souvenir. J’ai triché j’ai fait un Vine mais c’est évidemment beaucoup plus joli en vrai.
D’autres travaux d’Alessandro Lupi sont à découvrir sur son site, avec un fabuleux travail sur la lumière et les ombres… J’adore !
Temporary ruins – The Cloud Collective, Joris Lipsch et Floriane Pic
Quelques minutes plus tard ce ne sont pas des gouttes de lumière mais de pluie qui nous tombent sur la tête… Un vilain nuage tourne autour de Saint-Nectaire et du pré de l’Homme, gâchant l’inauguration de ces deux petites cabines. Le panorama est grandiose, offrant plusieurs plans tous plus beaux les uns que les autres : église de Saint-Nectaire comme perdue dans la verdure, château de Murol fièrement dressé, massif du Sancy… Mais les artistes ont choisi de cadrer, de sélectionner ce que les visiteurs doivent admirer dans ce paysage. Une invitation à s’installer et à contempler. Je n’ai que peu de photos des œuvres, partie dare-dare dès la fin du discours pour rejoindre le bus et me mettre au sec. Ce sera le seul point noir de la journée, la seule averse et même si elle m’a permis de capturer un paysage fantastiquement beau, c’est quand même dommage pour l’oeuvre autour de laquelle personne n’a pu s’attarder. Et elle est visible de nuit !
La redescente sur Saint-Nectaire, bien vite dégagée du vilain nuage, s’accompagne d’une petite pause goûter à l’office de tourisme. Évidemment la pause pipi est également fortement conseillée mais la file d’attente est interminable et beaucoup repartent la vessie pleine. Peut-être la principale contrainte logistique à prendre en compte pour les prochaines éditions…

C’est reparti, direction Besse ! Pour découvrir les trois dernières œuvres, il va falloir patienter encore un peu !