La boucle est bouclée. J’avais vu les dix œuvres réparties dans le massif du Sancy lors de la journée de vernissage, il me manquait la onzième, hors territoire, installée dans les gorges de l’Artière à Ceyrat.
Une pieuvre géante, répondant au doux nom d’Octopus Montanus, a déployé ses tentacules rouges sur le sentier de petite randonnée qui serpente le long du cours d’eau. D’ailleurs, l’ami Eauvergnat m’a signalé que ce n’était pas l’Artière qui passait là mais un affluent, le ruisseau Saint-Genès. Vous voilà avertis et moi aussi. Mais si vous voulez le voir, dépêchez-vous car à l’heure actuelle il est quasiment à sec. Ce fut la grosse surprise de cette mini-balade (on a juste fait un aller-retour d’une heure sur le sentier, pas envie de faire le tour de 8 km), inutile de chercher la fraîcheur de l’eau, la sécheresse est telle qu’il ne coule quasiment plus rien. La pauvre pieuvre ne peut même pas faire trempette avec ses huit pattes.
Réalisée par Francis Benincà, cette oeuvre est présentée dans le cadre de la candidature de la chaîne des Puys – faille de la Limagne au patrimoine de l’Unesco (en principe en 2016 c’est in ze pocket). Les enfants peuvent se faufiler dans sa grosse tête, moi j’avais peur de rester coincée.
Comptez une dizaine de minutes depuis le parking à Ceyrat pour accéder à l’octopus.
Notez que l’oeuvre « Unesco » de l’an dernier, Signal_ethique est toujours en place sur les hauteurs du Crest, sur la montagne de la Serre. Je l’ai appris via le compte Instagram des artistes (Studio Ae3). Le bois a un peu morflé et l’éclairage solaire a été chouré (bah voyons…) mais elle est toujours là. Comme je ne l’ai pas vue l’an dernier, il faudra que j’y fasse un tour à l’occasion.