Une journée à Noyant-d’Allier 1/3 – randonnée aux Côtes Matras

Voilà longtemps que je voulais me rendre à Noyant-d’Allier. J’y reviendrai plus longuement dans un deuxième article mais ce petit village auvergnat a une histoire particulière, intimement liée à l’histoire du Vietnam, et qui en fait un lieu insolite autant qu’exemplaire. J’y reviendrai, donc. Soyez patients.

Noyant-d’Allier est donc un petit village de l’Allier, quelque part entre Montluçon et Moulins, dans le riant bocage bourbonnais. Il faut environ 1h15 de voiture depuis Clermont en passant par l’A71 pour y arriver. Pas de hauts sommets à conquérir ici, mais un paysage vallonné de champs et de collines, parsemé de troupeaux de vaches ou de moutons et de petits hameaux. L’objectif panoramique du jour était d’atteindre les 485 m d’altitude des Côtes Matras. Pour ce faire, nous avons mixé deux randonnées trouvées sur le site de l’association des Chemin d’Issards : celui des Côtes Matras qui était trop long avec ses 17 km, et celui des Augères, plus  court mais qui n’allait pas jusqu’au point de vue des Côtes Matras. Nous avons ensuite adapté le chemin de retour à notre sauce.

Nous nous sommes garés devant l’église. Pour la petite histoire j’ai oublié de verrouiller les portières en partant et personne n’a eu la curiosité de venir farfouiller… Bref. Nous sommes passés devant le Vélorail du Bourbonnais et en avons profité pour réserver notre draisine pour l’après-midi. Une bonne chose de faite ! Ensuite… direction les chemins.

Ce circuit est un mélange de passages à couvert sur de larges chemins agricoles et de passages sur route. Rassurez-vous, nous n’avons croisé quasiment aucun véhicule sur cette petite départementale. A défaut de points de vue spectaculaires, je retiendrai une randonnée où les mûres ont représenté un ravitaillement permanent et abondant. Toutes n’étaient pas encore à maturité mais d’ici quelques jours, il y aura de quoi faire de la confiture pour une décennie. De plus, je les ai trouvées moins acides que celles ramassées dans le Puy-de-Dôme, peut-être une explication à chercher dans la nature des sols. Bref : un spot à mûres particulièrement savoureuses.

Une fois arrivés au panorama des Côtes Matras, nous avons été rejoints par un groupe de vététistes dont un seul a réussi à monter la côte sur sa monture. Les autres ont tous terminé à pied et la langue pendante. D’ailleurs, à défaut d’avoir croisé d’autres randonneurs à pied, nous avons donc croisé VTT et vélos, ainsi qu’une cavalière. Les sentiers sont larges, agréables et ombragés, et donc propices à ces activités.

Après avoir admiré la vue, nous avons entamé la redescente en empruntant le chemin des vététistes, qui rejoignait les sentiers forestiers nous ramenant vers Noyant. La dernière partie du parcours s’est faite sur route mais la vue était belle et les mûres, une fois de plus, abondantes.

Nos pieds, dans les talons desquels était descendu notre estomac, nous ont menés directement au restaurant où nous avions réservé.

A suivre… le resto, l’histoire du village et un voyage en vélorail ! Restez dans le coin…