Une journée à Noyant-d’Allier 2/3 – déjeuner au Petit d’Asie et visite de la Pagode

Après une petite randonnée d’une dizaine de kilomètres à travers le bocage de Noyant-d’Allier, c’est au Petit d’Asie que nous avons soulagé notre estomac. Un restaurant asiatique dans un petit village de l’Allier ? Pas surprenant. Comme j’ai commencé à l’expliquer dans mon premier article, le village de Noyant est intimement lié à l’histoire du Vietnam. En effet, suite à la défaite de la France en Indochine, les ressortissants français ont été rapatriés petit à petit et voilà comment toute une communauté est venue s’installer à partir de 1956 à Noyant-d’Allier, prenant possession des anciens corons. Je ne vais pas me lancer dans l’historique de ce village car il existe un excellent web-documentaire sur le sujet, « Des rizières au bocage », que je vous invite à aller consulter ici. Ce qu’il faut en retenir, c’est l’extraordinaire capacité d’adaptation des deux communautés, française et vietnamienne, qui depuis les années 1950 entretiennent des relations excellentes à tous points de vue. Je retiendrai aussi du web-doc que nous avons raté la spécialité locale en vente à la boulangerie la Poum’Ponette : des petits rochers de riz soufflé au gingembre et chocolat. Si l’un(e) d’entre vous se rend à Noyant un de ces quatre, je suis prête à rajouter un beau pourcentage pour la livraison !

reconversion

Musée de la mine
Musée de la mine

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C’est donc au Petit d’Asie, restaurant largement évoqué dans le web-documentaire (clic pour accès direct à la vidéo), que nous avons déjeuné. Nous avons tout d’abord commandé des bières asiatiques (3 références au choix) afin de nous désaltérer. Notez qu’il y a également quelques références de vins chinois à la carte. Puis nous avons commandé deux menus « Nénuphars » à 18,90€. En entrée nous avons pris les nems au porc et je vous mets au défi de trouver un restaurant asiatique servant une entrée de nems aussi copieuse ! Cinq gros nems sont arrivés, représentant déjà pour moi l’équivalent d’un plat principal. Goûteux et croustillants, je regrette juste qu’il n’y ait pas eu plus de salade (ben oui, vu la taille des nems !). Ensuite j’ai pris le canard laqué avec riz cantonnais. Le canard est arrivé fumant, bouillonnant dans un plat en fonte et je me suis régalée de cette viande fondante et des petits légumes bien caramélisés. Là encore, les quantités étaient énormes, surtout après les nems engloutis en entrée ! En dessert j’ai choisi les beignets d’ananas… on change pas une équipe qui gagne : deux gros beignets m’ont été servis et c’est repue jusqu’aux oreilles que je suis repartie. Pour ne rien gâcher, le service est charmant et souriant. Et pour gage de qualité, la salle était, en ce dimanche, fréquentée quasiment uniquement par des locaux, d’origine asiatique. A côté du restaurant, vous trouverez une petite boutique de souvenirs d’Asie. Nous ne sommes pas entrés mais la vitrine mixait tenues traditionnelles, bouddhas divers, maneki nekos et autres kokeshis… L’Asie au sens très large donc !

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Pour digérer ce repas pantagruélique, nous avons marché jusqu’à la fameuse pagode. Installée tout au bout du quartier des corons, aux noms de rues joliment fleuris, la pagode accueillait ce jour-là un événement particulier, c’est un habitué qui nous en a informés à notre arrivée. Il s’agissait de la fête de la compassion, équivalent à la Toussaint chrétienne, et nombreuses étaient les familles à se rendre à la pagode au fond du parc, où sont conservées les cendres des défunts. En principe, aux heures habituelles d’ouverture de la pagode, il est possible pour les visiteurs de se faire offrir un thé. Ce jour-là c’était bien sûr un peu plus compliqué mais nous avons tout de même pu faire le tour du petit parc et entrer dans le temple. Le site est relativement petit et particulièrement fourni en statues diverses, ce qui donne une impression de décoration un peu chargée. Je garde à l’esprit qu’il s’agit d’un lieu de culte et pas d’un aménagement touristique mais après avoir visité le jardin du temple du Bost l’an dernier, j’avoue que je m’attendais à un parc plus étendu et moins surchargé. Quoi qu’il en soit, ce lieu est la preuve de la bonne entente culturelle et cultuelle des différentes communautés du village, notre informateur du jour nous ayant précisé que c’étaient les employés municipaux qui venaient entretenir les pelouses. Bref, si vous vous déplacez à Noyant  pour voir la pagode et le grand bouddha, prévoyez d’autres visites dans le secteur car le tour est très vite fait.

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temple_noyant_2

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pagode

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bouddhas

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Pour ce qui nous concerne, toujours croulant sous le poids de la digestion, nous avons marché tranquillement vers le vélorail du Bourbonnais, en sachant que nous pourrions digérer et nous reposer dans les pelouses en attendant l’heure du départ du convoi !

Je vous raconte ça ici !

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