Après l’expo Marc Petit et le passage par le centre d’art roman, petit arrêt ravitaillement à l’Escale d’Asie, où j’ai encore mangé des nems (cf. mon périple à Noyant-d’Allier) et où le sympathique patron nous a offert un saké dans un verre au fond très… suggestif, et direction l’espace Jean-Prouvé dans la même rue, afin de découvrir de nouvelles œuvres de Marc Petit dans la cour mais surtout les œuvres monumentales du père d’origine coréenne Kim En Joong et quelques archives de Jean Prouvé.
Kim En Joong a notamment réalisé les vitraux de la basilique Saint-Julien de Brioude, que j’aimerais visiter depuis bien longtemps. Ses toiles monumentales et ses céramiques sont absolument magnifiques de luminosité. Les couleurs éclatantes sont une véritable inspiration pour l’imagination qui peut parfois y voir un oiseau ou quelque forme rappelant l’origami.
Côtoyant les œuvres de Kim En Joong, un petit parcours d’archives et quelques meubles rappellent le travail de Jean Prouvé, industriel, architecte et designer de meubles ayant marqué l’histoire d’Issoire mais pas seulement.
Dernière étape de notre visite à Issoire… la tour de l’horloge ! L’exposition est gratuite mais la montée en haut de la tour nécessite une petite obole de 2€ et des bananes, que nous avons lâchée de bonne grâce afin de profiter d’un panorama exceptionnel sur la ville et ses alentours. L’abbatiale, les toits d’Issoire, le Sancy au loin, des puys de tous côtés… la vue porte loin. Attention, la cloche sonne ! Évitez de tenir votre smartphone à bout de bras aux heures fixes car le sursaut peut être violent ! Une fois redescendus, l’exposition « Isles aux brumes » vous attend jusqu’au 25 octobre. Répartie sur plusieurs niveaux, cette exposition invite à un voyage imaginaire dans un pays en proie à des catastrophes écologiques. Une scénographie et un scénario entre Jules Vernes et Hayao Miyazaki, avec quelques morceaux de Léonard de Vinci dedans. Si visuellement je l’ai trouvé très jolie, j’ai eu du mal à entrer dans une histoire touffue, un peu trop littéraire et fantastique pour être correctement appréhendée dans le cadre d’une exposition. Beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de choses à lire. Des textes fantastiques mais également des panneaux informatifs bien réels, eux, sur les grandes questions écologiques. Une belle expo, oui, qui a manifestement fait appel à une grande créativité et à un travail de titan de la part de ses concepteurs, mais malheureusement un peu trop ambitieuse, même pour moi qui suis sensible à ces univers et au message écologique.

Merci Val pour cette chouette journée en ta compagnie !
Aaaah, une photo de table d’orientation !
Le contenu de mon fortune cookie, c’était : « An old friend is worth two new ». Merci à toi pour la balade, on repart quand tu veux. Pas besoin d’aller loin…
Je précise juste que l’expo Jean Prouvé se termine le 25 septembre.
@Val : j’ai pas mis le photo où la table est toute droite, ça fait trop bizarre !
Trop bien le fortune cookie ! #larmeàloeil :)