Quitte à descendre dans le Sud, autant en profiter pour aller voir la mer non ? Après Orange et le concert de David Gilmour, direction Les Saintes-Maries-de-la-Mer ! La météo est avec nous, l’escale s’annonce estivale (au 18 septembre c’est encore l’été, donc tout va bien).
La traversée de la Camargue est un vrai dépaysement pour moi, habituée aux rondeurs auvergnates. Au bord de la route, des écuries, des taureaux, et la lande.
Je découvre une petite ville charmante, lumineuse, et j’essaie d’imaginer à quoi ça peut ressembler en juillet et août. Non. Je ne veux pas y penser. En ce vendredi 18 septembre les touristes sont clairsemés mais les commerces toujours ouverts.
Et sur la plage… aaaah la plage ! Des années que je n’avais pas vu la mer (l’océan en l’occurrence, du côté de Royan). La plage est vide, hormis quelques promeneurs contemplatifs. Nous trempons nos pieds et marchons le long de la plage, jusqu’au port de plaisance.
Le sable est constellé de petits coquillages charmants, tout en longueur et aux douces couleurs pastel oscillant entre le gris et le rose poudré. Il n’en faut pas plus pour stimuler mon envie et mon imagination, une petite session de land art s’impose ! Je ne choisis pas la facilité et m’approche au plus près de l’eau, pour pouvoir cadrer au mieux mes photos. Bon. Ben je recommence un paquet de fois, mes oeuvres étant balayées à intervalles réguliers. Une promeneuse s’approche de moi et me demande l’autorisation de prendre ma création en photo. Ma première fan ! <3 Je lui réponds de se dépêcher, rapport à l’eau facétieuse.
Il faut déjà s’arracher à ce petit paradis, c’est l’heure de déjeuner ! Nous jetons notre dévolu sur l’un des premiers restaurants croisés sur le front de mer, la brasserie La Laupio. J’y déguste une poêlée de tellines, des petits coquillages cuisinés dans une sauce crémeuse délicieuse. Notre repas est accompagné d’un vin gris local, très bon. En sortant je m’arrête dans une échoppe pour y faire le plein de quelques produits locaux : riz noir et riz rouge, sel aux herbes, navettes au pastis et… bières de riz ! Je ne vous dirai pas si c’est bon, elles sont encore stockées dans mon placard. Un dernier petit tour de ville et nous repartons en direction du parc ornithologique du Pont-de-Gau ! Nous avons rendez-vous avec les flamants roses !
A quelques minutes des Saintes-Maries, sur la route principale, ce parc ornithologique est un sanctuaire pour toutes sortes d’oiseaux. Il y a certes une importante colonie de flamants mais pas seulement ! On y trouve de tout et même des rapaces en cage. Pas de panique, ces rapaces (et une cigogne) sont des rescapés. Blessés de manière irrémédiable, ils ne sont pas capables de survivre seuls dans la nature. Ils sont donc hébergés et chouchoutés au parc. Un parcours permet d’en faire le tour et d’observer les oiseaux grâce à des affûts ou des pontons aménagés.
La balade est agréable et reposante (mais je n’ose imaginer le lieu en plein été, une fois de plus), mais nous n’avons pas trop le temps de traîner, il faut regagner l’Auvergne. Une fois les bouchons franchis, c’est la traversée des Cévennes ! La route est splendide et bucolique, souvent spectaculaire, mais ce n’était peut-être pas la meilleure option pour rentrer rapidement sur Clermont… ! Toutefois, ça donne des envies de week-end, tout comme la traversée de l’Ardèche sur le trajet aller.
Comment ça, « ma première fan » ?
@Val : oups ! Roooh mais toi tu fais partie de la famille maintenant, c’est pas pareil ;)