Randonnée à la Tour-d’Auvergne – Notre-Dame de Natzy

[ #ilovevillesdeaux ]

Préambule

Certains d’entre vous l’ont vu sur les réseaux sociaux : il y a quelques semaines, j’ai eu la chance de remporter le deuxième prix du concours photo #ilovevillesdeaux organisé cet été par la Route des Villes d’eau du Massif central. C’est donc ma photo des skieurs nautiques de Vichy (souviens-toi) qui m’a permis de gagner de superbes cadeaux, non pas à Vichy, mais à La Bourboule, autre ville thermale emblématique de l’Auvergne. Une nuit avec petit-déjeuner dans deux hôtels différents, des soins aux Grands Thermes, deux heures d’espace bien-être, des entrées pour la Maison de la Toinette à Murat-le-Quaire et un t-shirt Sancy. Le tout pour deux personnes (sauf le t-shirt ^^) et pour une valeur de plus de 430 € ! Comme les nuits d’hôtels étaient à utiliser avant début novembre, nous avons passé deux week-ends à La Bourboule, l’un les 26 et 27 septembre et l’autre les 17 et 18 octobre. Deux week-ends franchement idylliques où la météo a été plus que favorable, et qui ont été plus que bien remplis de paysages grandioses et de parenthèses bien-être. Tout cela fera l’objet de plusieurs articles car bien sûr, j’ai plein de choses à dire et plein de photos à vous montrer !

On commence cette série par notre première randonnée, à La Tour-d’Auvergne qui n’est qu’à quelques minutes de La Bourboule. Nous avons volontairement choisi une randonnée courte et peu difficile, afin de pouvoir être à La Bourboule pour déjeuner avant d’aller nous faire papouiller aux Grands Thermes où nous avions rendez-vous à 15h.

Cette randonnée est disponible gratuitement sur Auvergne Rando et sur le site Planète Puy-de-Dôme.

Le départ se fait du plan d’eau. Celui-ci est l’heureux titulaire du précieux Pavillon Bleu, garant d’une très bonne qualité de baignade et d’équipements ad hoc. Fin septembre en début de matinée, personne ne se baigne, bien entendu ! Un pêcheur taquine le poisson en toute tranquillité et les couleurs d’automne sont déjà là.

lac_tour_auvergne

notre_dame_loin

Il faut prendre le chemin de croix qui nous mènera à la chapelle. Le sentier est joli et ombragé et la grimpette ne dure pas très longtemps. Un panneau nous explique l’origine du mot « Natzy », sur laquelle on peut légitimement s’interroger. En fait ça viendrait de la forme de la colline, qui ressemblerait à un museau de chien. Nez de chien. Passez ça à la moulinette du patois local et voilà.

chemin_croix

notre_dame_haut

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La petite chapelle est fermée mais on devine par l’interstice de la porte qu’elle est régulièrement utilisée. La vue est évidemment imprenable sur l’Artense et sur le Sancy (légèrement coiffé de nuages ce jour-là) et je regrette que les couleurs d’automne ne soient pas plus prononcées en cette fin septembre.

pano_sancy_tour_auvergne

gigina_tour_auvergne

notre_dame

panorama_jdgigina_sancychapelle_interieurEnsuite il faut redescendre par le même chemin de croix pour rejoindre la suite de l’itinéraire balisé. La randonnée est bucolique, sur des chemins bordés de pierres mousseuses ou franchissant des cours d’eau forestiers (le ruisseau d’Ayssard). Pas de difficulté particulière sur le chemin, nous avons fait le plus dur en montant à la chapelle. Toutefois, notre arrivée dans un petit hameau est accueillie par… une vache en liberté sur la route. Effrayée, elle s’enfuit à notre approche et choisit de bifurquer sur… le sentier balisé. J’ai déjà évoqué dans la rando du Colporteur mon appréhension à croiser la route de bovidés et s’il y a bien une situation anxiogène au possible pour moi, c’est le cas d’une vache isolée de son troupeau, perdue et paniquée. Je le dis, j’étais prête à faire demi-tour (on était à la moitié du chemin). La vache s’arrête régulièrement pour nous observer mais dès que nous progressons dans sa direction, elle galope un peu plus loin. Je commence à être inquiète, pour moi bien sûr mais aussi pour elle car nous allons bientôt arriver à l’intersection d’une route départementale. Finalement, les barbelés étant peu élevés dans le champ d’à côté, notre fugitive exécute un saut de biche pour s’y réfugier et fait mine de repartir dans la direction opposée. Ouf !

chemin_pierres

vache_copine

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sancy

Nous poursuivons notre chemin, soulagés, et entamons la redescente vers La Tour-d’Auvergne. Pas le temps de faire du lèche-vitrine, c’est déjà largement l’heure de déjeuner, en avant pour La Bourboule !

A suivre !

chiens_fontaine

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