Carte postale // Le puy des Gouttes sous la neige

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Le mois de janvier s’est tristement distingué par un record de grisaille, de pluie, de vent, de neige, de déprime et de kilos superflus. Alors on me pardonnera si ce dimanche matin, je suis partie un peu trop vite, le volume de Simon & Garfunkel un peu trop fort, et ma voix un peu trop fausse, en direction du puy des Gouttes. Il est le compromis idéal : pas trop loin, pas trop difficile, pas trop long, mais avec une vue qui compte parmi les plus belles du secteur. Forez, chaîne des Puys, Sancy, alignés comme à la parade.

Progresser lentement, respirer profondément, tendre son visage vers le soleil, s’arrêter souvent, très souvent, pour observer une feuille, une flaque superbement gelée, mon arbre préféré. Profiter du panorama, malgré la luminosité aveuglante du soleil de midi. Grommeler sur le chemin du retour, transformé en magma de neige molle, de feuilles en putréfaction, de glaise visqueuse, mais se dire que ça en valait la peine.