Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2018 // MIAM 4

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Je continue sur ma promesse de faire ces séances thématiques consacrées à la nourriture et je dois dire que ce sont à chaque fois d’excellentes séances. Dans ce MIAM 4, sept films à déguster sur le pouce et bien assaisonnés. Mon classement de 1 à 7 dans l’ordre de préférence. 

5 A love supreme

Ce petit documentaire nous offre un gros plan sur tous ces petits gestes de cuisinière, ou plutôt devrais-je dire de maman, car il s’agit de la mère du réalisateur, qui fabrique des samosas. Etape après étape, jusqu’au plongeon final dans l’huile. C’est trop bon les samosas. Rien que d’y penser j’ai faim.

2 Free lunch

Walter est un jeune homme de bonne famille qui tente de prendre ses distances avec son père et lance son food truck. Les choses ne sont pas aussi simples qu’il l’avait imaginé et les épreuves vont s’accumuler. J’ai beaucoup aimé ce film car les food trucks à Clermont ont eu leur heure de gloire, j’ai pas mal écrit à ce sujet sur ce blog et la plupart ont fermé depuis. L’un des plus anciens, Redwood’s vend son camion après avoir ouvert un “vrai” restaurant près du siège de Michelin. Fin d’une époque, même s’il en existe quelques uns encore. Bref, ce court-métrage explique (avec humour) les obstacles qui se dressent devant les plus motivés des restaurateurs mobiles.

3 Wallace et Gromit’s cracking contraptions : autochef

J’adore Wallace et Gromit et je n’en ai pas assez vus à mon goût. Va falloir y remédier. Dans cet épisode, ils testent un “autochef” censé leur préparer le petit déjeuner. Sortez les parapluies ! Mais c’est trop court !

4 Un chef à emporter

Je ne savais pas que la Blogothèque avait décliné son concept de “concert à emporter” avec des chefs. Faudrait que je cherche s’il y en a eu d’autres. Ici le chef du Septime se rend dans les tunnels du métro afin de cuisiner un cœur de veau sur les rails. On trouve ça un peu bizarre, on assiste, médusés, aux préparatifs, et on comprend que c’est une grosse vanne. Pourquoi j’y ai presque cru ? Ben parce que lors de l’Underfest, 2e édition, des chefs clermontois avaient cuisiné pour nous dans des lieux sacrément insolites : des caves. Du coup, le tunnel du métro ça me paraît grave mainstream, ahah. Bref, c’était rigolo.

6 Deux cafés et l’addition

Incroyable Jean-Claude Dreyfus, dans ce court de 1992, qui tente de faire la cour à une jeune collègue, au restaurant, tout en pensant les pires insanités (qui nous sont révélées par la voix off). Attention c’est assez cru, éloignez les enfants.

7 Without sugar

Cette petite animation nous emmène à New-York, sur les pas d’une jeune Française qui y a trouvé une certaine forme de sérénité, notamment grâce à la grande liberté des New-Yorkais avec la nourriture. Ce n’est pas le court que j’ai préféré, je suis toujours assez gênée par l’apologie qui est parfois faite du mode de consommation américain.

1 Eramos Pocos

Je suis intimement convaincue d’avoir déjà vu ce court, mais je ne sais plus ni où ni quand. Bref. Un homme se réveille un beau matin et… sa femme s’est barrée, le laissant seul avec son grand dadais de fils. Incapables de se débrouiller seuls dans la maison, et notamment de se faire à manger, ils vont aller extraire la belle-mère de sa maison de retraite, dans le but d’en faire une cuisinière de substitution. Sauf qu’ils sont tellement bêtes qu’un détail d’importance leur a échappé… C’est un court très drôle et même si le trait est épais, le fond de vérité est bien là.

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