Ah ! Ayé ! L’été est fini, adieu les températures caniculaires, la transpiration excessive, les salades de riz et le cortège de pieds ornés de tongs disgracieuses. Bienvenue à l’automne ! Vive l’automne ! Voici revenu le temps des feuilles qui crissent sous les semelles, les couleurs vives illuminant les arbres, les coups de fusil dans le lointain, les joues rouges et les tisanes fumantes après une balade au grand air, et… les mers de nuages.
Ne me demandez pas d’expliquer ce phénomène météorologique qui se produit fréquemment à l’automne, moi je suis juste là pour profiter du spectacle, et vous donner quelques conseils.
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Comment savoir s’il y a une mer de nuages ?
Si en vous réveillant à Clermont vous êtes dans le brouillard, au sens propre comme au figuré, c’est le moment de vous jeter sur votre ordinateur ou votre smartphone afin d’aller vérifier ce qu’il se passe là-haut, sur les sommets, grâce aux nombreuses webcams positionnées ici et là.
J’ai mes préférées, les voici :
Celle du Panoramique des Dômes, au sommet du puy de Dôme, qui regarde vers le Sancy.
Celle de l’Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand, qui offre une double vue, à savoir la vue sur Clermont depuis le sommet et la vue du puy de Dôme depuis les Cézeaux.
Les multiples webcams du massif du Sancy, qui vous diront s’il fait beau au sommet mais il sera plus difficile de trouver le bon spot pour admirer la mer de nuages (et c’est plus loin, si vous habitez Clermont).
La webcam de Saint-Maurice, qui regarde le plateau de Gergovie et qui malgré sa piètre qualité peut donner une bonne idée de ce qu’il se passe là-haut.
Quand monter sur un sommet pour profiter de la mer de nuages ?
MAIS LE PLUS VITE POSSIBLE ENFIN ! GO GO GO ! En général ce phénomène a lieu tôt le matin et s’il peut se prolonger un peu jusqu’à midi, les nuages se dissipent en principe assez rapidement. Il arrive parfois que Clermont reste sous sa chape de nuages de plomb toute la journée mais c’est quand même rare. Donc hop ! Quand on a une voiture on saute dedans et on file.
Un des moments les plus spectaculaires est lorsqu’on franchit la limite des nuages, qu’on commence à apercevoir le ciel par transparence, que la brume s’effiloche doucement jusqu’à dévoiler un bleu éclatant orné d’un soleil qui ne l’est pas moins. L’effet sur l’humeur quand on vient du froid glacial d’en-dessous est inimitable : une sensation physique et mentale de soulagement particulièrement saisissante. Je vous recommande. La redescente en revanche ressemble plus au franchissement de la porte des Ténèbres (voir photo ci-dessous). Je ne recommande pas mais en principe on n’a pas le choix.
Une fois en haut du puy de Dôme ou de Gergovie il se passe quoi ?
Ben tu PROFITES tiens pardi ! Tu te promènes, tu respires, tu te crois au sommet du monde, et surtout SURTOUT, tu balances un max de photos et de selfies sur les réseaux sociaux pour faire bisquer ceux qui sont en train de se cailler et de déprimer en bas au lieu de profiter de la vie (hein ? les gens travaillent ? oui bon… admettons).
Allez, place aux images, voici quelques photos réalisées fin octobre 2016 au sommet du puy de Dôme et sur le plateau de Gergovie à 24 h d’intervalle, un vrai festival ! J’étais montée par les Muletiers mais vous pouvez prendre le Panoramique pour aller plus vite (bande de feignasses).