Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2019 // i10

Ma première séance au festival du court-métrage 2019 ! La compétition internationale comprend 14 programmes, soit 78 films en provenance du monde entier.

J’ai trouvé cette séance i10 plutôt équilibrée, tant dans la durée des courts que dans leur qualité. Avec un joli coup de cœur à la clé.

Haus ❤️❤️

Makai est homosexuel et vit chez un ami, homo lui aussi. Passionnés de danse, ils sont plutôt du genre extraverti même si Makai est plus réservé que son pote. Il faut dire que sa famille n’accepte pas vraiment son homosexualité, rendant les échanges tendus, notamment avec son frère.

Un court-métrage porté par deux personnalités fortes et aussi par une bande-son extraordinaire, qui donne envie de danser.

Sega ❤️❤️

De retour de Lampedusa en Italie, où il s’est retrouvé bloqué, Sega revient au Sénégal particulièrement affecté par ce voyage raté. Plus que raté même. Un drame est arrivé, comme il en arrive chaque jour en mer Méditerranée. Il va devoir affronter la famille, les proches et ceux qui veulent sa peau. Que faire, à part tenter de repartir ?

Hautement d’actualité, ce portrait nous confronte à une réalité devenue tristement banale, pour ne pas dire invisible, dans les journaux.

Three stories inside a rental van ❤️❤️

Trois saynètes différentes nous embarquent dans une camionnette de location, avec des conducteurs à qui il va arriver de drôles d’aventures.

Un film drôle, un peu polar sur les bords et astucieusement filmé avec une caméra qui ne quitte jamais l’habitacle.

Bolger ❤️

Au Danemark, une prof tente désespérément de dissimuler qu’elle partage sa vie avec un homme beaucoup plus jeune qu’elle, qui pourrait être son fils. Elle est encore belle et fraîche mais la nature la rattrape. Tandis que lui semble perturbé par la situation.

Un film intéressant, car les questions et problèmes soulevés n’auraient pas lieu d’être s’il s’agissait d’un homme de 45 ans et d’une femme de 25.

Taking the waters ❤️❤️❤️

Ce documentaire britannique célèbre les 80 ans de cette piscine naturelle aménagée en bord de mer, en interrogeant des habitants, usagers de ce bassin géant et insolite. Des interviews en voix off particulièrement sensibles, attendrissantes, réjouissantes, accompagnées d’une musique planante qui rend ce portrait aquatique et social particulièrement apaisant. Mon coup de cœur de ce programme i10 ! J’ai tellement envie d’y aller, maintenant !

Un article intéressant à lire : https://theisleofthanetnews.com/2017/06/24/walpole-bay-tidal-pool-is-80-today-this-is-how-it-all-began/

Et une page Facebook https://www.facebook.com/walpolebayswimmers/

walpole

3 Comments

  1. Bonjour. J’ai vu egalement cette séance. J’ai beaucoup aimé le dernier court metrage, comme vous. Quelque chose de très serein et une grande plénitude s’en dégageait.
    L’avant dernier, Bolger, m’a un peu déroutée, sans doute parce que je n’y ai pas vu la même chose que vous… plutôt une relation incestueuse entre une mère et son fils, dissimulée derrière une relation entre une femme d’âge mûr et un jeune homme. Mais peut-être s’agit-il d’une mauvaise interprétation de ma part.
    Les 2 premiers courts métrages étaient tres forts et bien joués. Le 3ème un peu plus léger, mais bien décalé et drôle.
    En somme, une bonne séance.
    Cordialement

    1. Reineke : Pour Bolger… j’avoue que je me suis posé la question, compte tenu de certains dialogues. Je n’ai pas trop réussi à savoir s’ils cherchaient à passer pour mère et fils pour éviter les regards désapprobateurs. Les dialogues avec les collègues de l’école m’ont fait pencher pour mon interprétation :) Mais je crois que l’effet malaisant était voulu, quel que soit la réalité de leur relation. Il faudrait que je le revoie pour me refaire une idée, vous m’avez fait douter !

  2. J’ai douté aussi et comme vous, je me suis dit qu’il fallait revoir le court métrage ! J’y suis allée avec ma classe, et tout le monde a eu ce gros doute… Quand l’ami d’enfance d’Alfred lui dit qu’il a de la chance d’avoir une mère enseignante… Ou qu’elle amène son fils (ou amant) au repas sans que personne ne remarque rien (comme si, justement, il s’agissait de son fils, que tout le monde connaît…). Et si les collègues de cette femme lui disent de venir avec son nouveau copain plus jeune à la fête de l’école, tout en lui demandant à la fin si son fils Alfred accepte la situation… Il me semble qu’il n’y a qu’un seul et même Alfred, son fils. Mais j’avoue que le doute est bien présent. Si vous revoyez le film, dites-moi ce que vous en pensez !!!

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