Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand 2019 // SIT2

Le programme Short in translation (3 programmes, 16 films) compile de réjouissants (ou pas) courts-métrages qui placent leurs protagonistes dans d’inextricables problèmes de langue et de communication.

Ce programme SIT2 est particulièrement bon et m’encourage à aller voir les deux autres, tant ces histoires de traduction m’amusent autant qu’elles me passionnent.

Ato san nen ❤️❤️❤️

Hiroshi est un randonneur japonais qui arrive en Espagne chez son ami Alvaro. Qui n’est pas là. Mais il y a sa mère, Marisa. Aidé de son petit guide de poche, Hiroshi va tenter de communiquer avec Marisa mais l’entreprise va vite se révéler laborieuse, au point de laisser tomber et de se parler sans espoir de se comprendre.

Un film drôle, vraiment, mais qui au-delà des situations incongrues démontre que le langage c’est aussi celui des émotions, des attitudes.

French kiss ❤️❤️❤️

Ce micro-court de 2 mn met en scène un homme et une femme, qui échangent en anglais et glissent très rapidement vers des sujets très très intimes jusqu’à ce qu’ils se rendent compte… (de quoi ? je ne vous le dirai pas).

J’adore ce type de format ultra-court et ultra-performant. Comment comprendre en 2 mn que la “barrière” de la langue peut prendre des formes particulièrement inattendues. Génie.

Mindle raeh ❤️❤️

Aux Etats-Unis, une vieille dame pimpante fait son tour chaque jour au parc en espérant pouvoir papoter avec des gens, connus ou inconnus. Avec plus ou moins de succès. Jusqu’au jour où elle tombe sur une vieille dame coréenne qui parle très peu anglais. Leurs deux solitudes vont les obliger, à leur âge avancé, à se remettre à étudier pour mieux se comprendre.

Tendre, mélancolique, une leçon d’humanité. On a tout à gagner à se rapprocher de personnes de qui, a priori, tout nous sépare. Mais pour ça il faut que chacun fasse un pas vers l’autre, et quelques efforts.

L’interview ❤️

Un homme se fait interviewer avec l’aide d’une traductrice. Tous parlent français. Mais pas de la même chose. Et personne ne semble s’en rendre compte.

Le film le plus étrange de la sélection car a priori absurde mais qui interroge sur ces interviews ou discours menées dans des langues qu’on ne comprend pas et dont on est obligé d’accepter la traduction sans aucune garantie de conformité.

Inupiluk ❤️❤️

Deux potes parisiens un peu désœuvrés se retrouvent à devoir accueillir deux habitants du Groenland, où vit le père de l’un d’entre eux. Ils vont leur concocter un petit programme de visite touristique et tenter de communiquer à leur façon. Avec plus ou moins de succès.

Ce film a reçu le prix du public en 2014 et là où je m’inquiète un peu pour ma santé mentale (et physique), c’est que je n’en avais AUCUN souvenir, pas une seule scène, rien.  Si, le titre me disait quelque chose. Alors que je l’ai vu, c’est écrit sur ce blog, j’ai même adoré. Ce qui me conforte dans cette démarche de tout noter ici, même si parfois ça me paraît inutile et dérisoire.

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