Récemment déboisé pour permettre aux randonneurs de grimper dessus, le puy de Combegrasse offre une version courte et une version longue. La version courte, je l’ai faite à l’automne dernier (pas d’article publié… un jour peut-être !) : elle consiste à monter sur le puy et à en redescendre. La version longue, quant à elle, fait 10 km et traverse des paysages bucoliques autour de la narse d’Espinasse.
⌚ 3h annoncées, j’ai fait 3h en faisant plein de pauses
🚶♀️ 10 km annoncés (10 km d’après mon smartphone)
📈 facile, chemins larges. Petite grimpette pour accéder au sommet de Combegrasse mais rien de méchant.
➡️ balisage très bon (jaune)
📷 Intérêt panoramique top (attention, quasiment pas d’ombre sur tout le parcours, à part sur les flancs du puy de Combegrasse)
👉 itinéraire et fichier gpx
Le puy est entretenu à la belle saison par des brebis. Elles étaient passées par le sommet, étant donné le nombre de crottes (et de mouches) mais ce matin-là elles étaient carapatées dans les bois. J’ai aussi croisé un troupeau en train de migrer vers de nouvelles terres. Au sommet du puy, la vue est véritablement panoramique. On y aperçoit la chaîne des Puys, le massif du Sancy, le lac d’Aydat. Des tables d’orientation sont installées à deux endroits du sommet.
Pour ce qui concerne les 8 km restants (environ), quasiment pas de dénivelé. On évolue sur de larges chemins bien dégagés dans une ambiance très champêtre et campagnarde. On tourne autour de la narse d’Espinasse, une tourbière qui était il y a fort longtemps un lac volcanique. Ce n’est pas le truc le plus photogénique au monde : sans les panneaux d’indication elle passe inaperçue. Elle recèle de nombreuses espèces végétales et animales rares et fait l’objet de toutes les attentions des scientifiques. Je ne pense pas que les taons en fassent partie mais c’est ce qui m’a fait fuir les lieux car l’un d’entre eux me poursuivait après avoir tenté de me piquer à travers le pantalon. Bref. On traverse le bourg d’Espinasse, qui possède un poisson rouge dans l’un de ses abreuvoirs ainsi qu’une ferme qui vend du saint-nectaire, du gaperon et de la brioche de tome. Heureusement qu’on était dimanche et que je n’avais pas de sous sur moi tiens.
Coup de bol le jour de ma rando, le ciel était somptueux. Les nuages formaient comme des voiles délicats, ajoutant à la poésie fleurie (très fleurie et insectisée) du moment. Et puis comme c’était jour de fauche… je crois bien que j’ai vu un chat sauvage en train de prospecter dans un champ. La queue rayée et la taille de la bête me font penser que c’en est un. Avis aux spécialistes !
J’avais certes prévu de faire cette rando de 10 km après avoir fait le puy de Combegrasse à l’automne, mais l’objectif était finalement double : une oeuvre Horizons Sancy a été installée à son sommet. “Le rire des fées” de Victor Yvin vient célébrer les 1 an de l’inscription de la Chaîne des Puys – Faille de Limagne à l’UNESCO.