Le rideau vient de se lever sur le 42e festival du court de Clermont-Ferrand et contrairement aux années précédentes, je n’ai pas pris ma semaine de vacances pour pouvoir en profiter pleinement. J’ai besoin d’économiser mes congés pour un gros projet. Bref. Mais ça ne m’empêche pas de jeter un œil aux films, aux expos, aux concerts… J’ai pu assister au coup d’envoi (conférence de presse) ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture, j’ai également découvert quelques expositions. Voici donc quelques conseils pour cette semaine de festival !
Des centaines de films
Parmi ceux que j’ai pu voir, je vous recommande Useless dog (AGRI 1) et The herd (AGRI 4) de Ken Wardrop, qui fait partie du jury international cette année. Deux petits courts façon documentaire particulièrement mignons. Toujours dans la série AGRI, qui est la rétrospective consacrée au monde paysan, je vous recommande vivement L’homme qui plantait des arbres (AGRI 2), une animation bouleversante adaptée de la nouvelle de Jean Giono.
Dans la série i11, Matchen vaut le détour, avec ce match entre deux femmes qui ne se connaissent pas et qui s’affrontent au tennis sans qu’on comprennent bien pourquoi. Elles, en tout cas, on clairement des comptes à régler avec elles-mêmes.
En compétition nationale, F10 vous dévoilera une Fin de saison totalement déjantée et hilarante tandis que F3 vous tirera les larmes avec Mémorable, une animation délicate et poignante (visible sur Vimeo).
Si vous ne pouvez pas vous déplacer en salle, profitez des Brèves digitales, disponibles sur votre device numérique préféré.
Des expos
Anatomie du Labo 12 – Sous le signe du vêtement
Comme chaque année, de jeunes artistes ont été invités à visionner les films présentés en compétition Labo et à les interpréter à leur façon. Dans cette 12e exposition, le fil rouge est le vêtement et la salle Gaillard (attention, petit changement, l’expo n’est pas à la salle Camille Claudel comme les années précédentes) accueille des œuvres aussi diverses que surprenantes : peintures, vidéo, créations textiles, installations monumentales…
Jusqu’au 22 février
La ferme ! On tourne
Les plasticiens locaux sont de retour comme chaque année, et ils ont cette fois-ci investi le hall du Conseil départemental sur la thématique du monde paysan. Je rajouterai quelques photos ici si j’ai l’occasion d’y faire un tour.
Jusqu’au 15 février
Les mondes rêvés de Rosto
En hommage à Rosto, réalisateur de courts-métrages habitué du festival et décédé en 2019, le musée d’art Roger-Quilliot accueille affiches, courts-métrages, story-boards… en hommage à l’artiste.
Jusqu’au 22 mars
Julien Mignot – Le photographe et son double
La prochaine exposition de l’hôtel Fontfreyde est consacrée à ce photographe auvergnat, désormais de renommée internationale et membre du jury Labo cette année.
Jusqu’au 16 mai (vernissage le 4 février à 18h30 et séance de dédicace aux Volcans le 8 février de 15h à 17h)
Bon en fait il y a 16 expos officiellement en lien avec le festival donc je vous laisse faire vos choix cornéliens !
Des concerts
Oiseaux-Tempête
L’atrium du musée Roger-Quilliot accueillera le groupe de rock Oiseaux-Tempête, qui sera accompagné de As human pattern pour la partie mise en scène vidéo. Depuis 2017, une collaboration entre le centre imagO à Cébazat et le festival du court permet à un chanteur ou un groupe de préparer ce spectacle mêlant musique et image. J’avais assisté au concert de Cascadeur et le cadre était grandiose.
Jeudi 6 février à 20h30 – 15 €
Electric Palace
La Maison du peuple accueille comme chaque année le festival musical qui vient clôturer les journées ciné. Je note pour ma part Adam Wood et John Grant le 3 février : Adam Wood parce que le Clermontois vient de sortir un EP particulièrement réussi et John Grant, membre du jury Labo cette année, parce que je l’ai découvert précisément grâce au festival du court, lors d’une série Décibels.
Concerts gratuits http://electric-palace.fr