Retour dans ce somptueux bâtiment de pierre aux planchers craquants et à l’escalier en colimaçon casse-gueule. La première visite de cette exposition c’était lors d’un mini-instawalk et je n’avais pas vraiment pris tout le temps nécessaire pour observer les œuvres. J’y suis donc retournée en compagnie de Bastien, afin de voir tout ça de plus près.
Salle du rez-de-chaussée, on aime le travail de Patrick Tosani, dont une des photos est utilisée en guise de visuel de l’expo. Dommage, celle-ci a été présentée sur un kakémono en bâche et est du coup moins mise en valeur que sur la grande affiche. On aime aussi toute la série de portraits flous superposés à des caractères en braille, graphiques et mystérieux (private joke).
Au premier, toute la série de vieilles photos du XIXe siècle prises au Japon retient bien évidemment notre attention. Les ordinateurs laqués, œuvres de Gérard Collin-Thiébaut, mais aussi supports pour d’anciennes photos, éveillent notre curiosité plus que les photos qu’ils diffusent.
Au dernier étage, c’est le travail de Mathieu Pernot qui fascine. Ces détails de cartes postales anciennes, grossis jusqu’à la trame, m’angoissent. Ces personnages fantomatiques acteurs malgré eux d’une scène qui n’existe plus semblent parfois nous jeter un regard noir et lourd de reproches. Mais j’extrapole sûrement…
Exposition à voir jusqu’au 25 mai 2013 à l’hôtel Fontfreyde, entrée gratuite.
Qu’est ce que je regarde bien !
@Bastien : ouais, une vraie plus-value pour les photos !! Avec un si joli bonnet en plus…
Kékecéça un kakémono ?Heureusement Hiatafoto qui montre.
@Mum : un kakémono j’en ai acheté un au Japon, il est pendu dans mon couloir et représente la vague d’Hokusai. Tu situe mieux ?