Du 24 mai au 19 octobre 2014, le musée Mandet de Riom propose une exposition temporaire consacrée à Hubert Le Gall, designer de meubles et objets décoratifs. Ce dernier, lors du vernissage, a déclaré avoir été « poursuivi » depuis des années par la conservatrice du musée. Du coup, le voilà qui présente pour la première fois de sa carrière une exposition rétrospective de ses œuvres. Merci Marie-Josée Linou pour votre persévérance !

J’ai adoré cette exposition. Tout, je crois bien. Ce qui est quand même rare. Hubert Le Gall s’amuse. Bestiaire halluciné, petites fleurs, gouttes d’eau… c’est une nature réinterprétée avec des matériaux modernes et de grande qualité qui s’invite dans les meubles et objets du quotidien. Hubert Le Gall joue avec la lumière, les reflets changeants, les miroirs qui se répondent, les effets d’optique et perspectives déroutantes. Petites fleurs naïves, lapin bougeoir ou chien tronqué, l’humour est partout dans cette exposition qui provoque un sentiment de bonne humeur irrépressible chez le spectateur. Et que dire de ce chiffonnier miroir à l’éclairage orange, si ce n’est que je le veux ?
L’exposition est installée majoritairement au rez-de-chaussée du musée. L’idée astucieuse est d’avoir installé quelques pièces au milieu des collections permanentes. Ainsi, pour voir la totalité des œuvres d’Hubert Le Gall, il vous en coûtera une belle expédition aux quatre coins du musée, le passage par de jolies salles obscures, des escaliers de pierre, des verrières et des patios.
Dans la première pièce, deux superbes fauteuils de l’artiste donnent la réplique à la fameuse chaise lumineuse du musée Mandet. « Ceci n’est pas une chaise » de Géraldine Gonzalez donne le ton : une exposition renversante !
Le prospectus de l’expo indique le 19 octobre comme date de fin mais j’ai trouvé le 31 octobre ailleurs. Attention donc, mais bon, vous irez bien avant, à n’en pas douter.
L’entrée est payante : 3€. Gratuit le mercredi pour tout le monde ! Fermé le lundi.
Pour ma part, je compte bien revenir au plus vite afin de refaire le tour de cette expo magnifique, et de découvrir les collections permanentes que je ne connais pas encore (shame on me).
Juste pour le plaisir, je signale un très bon restaurant à Riom où nous avons terminé la soirée avec Val : l’Antre 2. Excellente truffade riche en fromage (fait rare, je n’ai pas pu finir mon plat) et servie non pas avec le sempiternel jambon de pays trop salé mais avec du saucisson poêlé doré et croustillant à l’extérieur. A la carte également, toutes (?) les références des fameuses bières artisanales du Cantal : l’Antidote à la châtaigne et gentiane, la Flagrant Désir à la myrtille, la bière des Druides à la verveine… et la Fée de l’effet au miel que j’ai pu tester avec délectation. Il existe encore d’autres variétés que j’ai envie de goûter !
J’ajoute qu’Hubert Le Gall n’a pas beaucoup parlé lors du vernissage car le lendemain il guidait lui-même une visite de l’expo (pas pu y aller, dommage). Il a quand même précisé que les équipes du musée avaient été exceptionnelles dans le respect de ses demandes pour l’installation, dans la précision de leur travail… J’ai particulièrement aimé les « grillages à poules » autour des différents lapins.
C’est certain, je retournerai moi aussi voir cette expo. Peut-être dès mercredi.
Merci pour cette soirée et fais signe quand tu viens pour les collections permanentes, je t’accompagnerai volontiers dans le dédale. Et pour la suite des tests…
@Val : oui c’est un regret de ne pas avoir pu l’entendre parler de ses oeuvres (les choix cornéliens, tout ça ;)). Peut-être que d’ici fin octobre il repassera par là ? Au moins pour le finissage ?