Dis donc… ça fait un bail que je ne t’ai pas parlé de mes gamelles. Pourquoi ? Peut-être parce que depuis l’arrivée massive de food trucks dans La Pardieu, en plus d’une vie culturelle trépidante les soirs et les week-ends… ça ne favorise pas l’envie et la disponibilité pour se mettre aux fourneaux. C’est mal. Bouuuuh !
Bon mais là j’ai cuisiné, un peu contrainte et forcée. La faute à quoi ? A la disco soupe organisée dans le cadre du festival Art’Air, qui se tenait à Clermont les 28 et 29 juin. Je reviendrai plus en détails sur la journée du 28, que j’ai consacrée (presque) entièrement à la rando urbaine et aux spectacles associés. Le dimanche, je me suis contentée de participer à cette disco soupe qui avait lieu au square Amadéo. Alors malheureusement, peu de monde pour cette soupe festive. La faute à beaucoup de choses… la météo, une com’ un peu tardive, un emplacement un peu excentré. Bref, nous étions une poignée à recueillir les conseils de Clémence ce dimanche matin. Les légumes ont été fournis par le Biau Jardin et par la MAL (Maison de l’alimentation locale), que je ne connaissais pas. Je rappelle les principes de base d’une disco soupe… il s’agit de récupérer, laver, éplucher, couper et cuisiner des légumes abîmés et a priori invendables afin d’en faire une méga soupe que les participants dégustent en toute convivialité ensuite. Objectif, outre le fait de passer un bon moment et de manger gratis : sensibiliser le public au gaspillage alimentaire et démontrer que des aliments un peu abîmés ou un peu moches peuvent tout à fait être consommés.
On a bien travaillé, bien lavé et épluché les carottes, choux-fleurs, courgettes et autres panais. Sauf qu’au moment de passer à table… la pluie, le vent et le froid étaient au rendez-vous et pas les convives. Du coup, beaucoup de soupe sur les bras ainsi que des légumes non préparés. La soupe était pourtant très bonne et réconfortante vu la météo. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de la marmite après mon départ mais ça m’a fait réfléchir à propos de ces disco soupes événementielles. Censées dénoncer le gaspillage, il n’est pas impossible qu’au final elles en soient une belle démonstration. Attention donc, et s’assurer d’un public suffisamment nombreux et/ou d’une option « don à une association » pour éviter de faire tout ça pour rien.
Bref, au moment de partir, j’ai été invitée à emporter des légumes non cuisinés. J’étais à pied… il a fallu trouver un contenant pour mes carottes, panais, courgettes et quelques radis. Je félicite Morgane (membre du staff du festival) pour son idée astucieuse d’utiliser des sacs « Toutounet », autrement appelés « sacs à crottes ». Un sac est un sac hein ! Pas de chichis !
Du coup, voici ma gamelle pour demain !
– Salade verte, tomates cerises, concombre « disco », bâtonnets de carottes « disco » et radis « disco » à tremper dans du Boursin ail et fines herbes.
– Aiguillettes de poulet à la moutarde à l’ancienne bio et crème fraîche bio.
– Poêlée de carottes « disco », panais « disco » et courgette « disco ».
– Quelques pâtes semi-complètes bio qui me restaient d’un précédent repas.
– Melon pas bio
– Fraises pas bio aux grains d’anis bio et sucre roux bio.
Bon ap’ !
hier soir : tagliatelles/piperade… le congel ça a du bon pour patienter ! :-)
@Maazz : miam ! :) D’ailleurs je me souviens que j’avais demandé au cuistot de ne pas mettre de poivrons. L’hérésie quoi !