Cette année plutôt que de faire plusieurs « petites » séances, la SNCF et le festival du court-métrage ont vu grand ! La salle Cocteau, 1 400 places, réquisitionnée à minuit mercredi soir pour une grande soirée polar, avec des cadeaux à gagner, des goodies offerts à tous les spectateurs, et bien sûr une sélection de films aux petits oignons.
Pour ma part, étant abonnée à la newsletter polar de la SNCF, j’avais participé à un jeu et gagné des entrées gratuites, c’était déjà un beau cadeau ! Mais quand en plus je me suis retrouvée dans la file d’attente en compagnie du chef de l’internet (oui il habite en Auvergne, tu savais pas ?), alias Korben, ce fut l’upgrade direct dans la rangée VIP pour JD et moi-même. Bon c’est juste que t’as un fauteuil bien placé et avec un truc rouge « réservé » dessus, pour humilier les gens de la rangée derrière qui voient tout aussi bien l’écran mais qui n’ont pas de truc rouge sur leur siège. Mais bon, voilà, c’était cool.
(2) Carjack
On pourrait résumer par « tel est pris qui croyait prendre ». Un type se fait braquer sa voiture par un méchant. On se rend vite compte que le méchant n’est pas aussi méchant que le type de la voiture et qu’il existe bel et bien une hiérarchie des méchants. Et tant pis si t’as rien compris. Bref, au final on a un méchant neutralisé et un méchant-gentil qui a fait une bonne action et un public retourné comme une crêpe avec la larme à l’oeil.
(4) Safe
Une salle de jeu clandestine, une nana qui tient la « caisse » à la sortie et qui en profite pour s’en mettre un peu à l’abri. Un client qui découvre le pot aux roses et qui s’énerve grave. Une vie qui tient à une batterie de téléphone en fin de course et qui se termine à double tour dans un coffre-fort. Un film efficace et particulièrement flippant. La dernière scène me restera longtemps à l’esprit et risque fort d’alimenter mes prochains cauchemars !
(6) A court
Un monsieur Tout-le-Monde décide de braquer la banque de son ex femme, afin d’honorer des dettes contractées auprès d’un Russe pas très sympa. Un gang de branquignoles, des clients et des employés blasés, roublards et presque encore plus malhonnêtes que les braqueurs… Une comédie sympathique un peu plombée par des manigances financières pas très claires à la fin.
(5) Vos violences
Seul film français, il s’attaque à un problème beaucoup plus terre à terre : le vol à la portière. Fait notable toutefois, le rôle principal est campé par Eric Dupont-Moretti, célèbre avocat français, qui joue un père dont la fille a été agressée (à la portière) et qui se met en tête de défendre (car il est avocat, bien entendu) la gamine inculpée de l’agression mais contre laquelle la police n’a aucune preuve. Bel exercice de style et mise en abyme sur un sujet somme toute assez convenu.
(3) Locked up
Un père et ses deux fils… le cliché pourrait être idéal s’ils ne venaient pas de braquer une banque. En tout cas ça pourrait avoir un peu de panache s’ils ne se retrouvaient pas bloqués dans la voiture, incapable de quitter la scène du crime. Un huis clos plutôt rigolo autour de ces gentils voleurs pas bien malins.
(1) Death by omelette
Une femme, un téléphone qui sonne, un message on ne peut plus clair d’une deuxième femme, un homme qui ne sait pas que la femme, la première, sait. Mais d’ailleurs… lui non plus ! Un quiproquo culinaire mis en scène avec maestria, on se croirait dans Top chef mais en mieux. Un thriller tout en sensations, qui nous met l’eau à la bouche autant qu’il nous fait frémir d’angoisse.
Il est encore temps de noter vos courts sur www.notetoncourt.com !