Après la découverte de Saint-Etienne et de sa belle Biennale du Design, direction Lyon ! Je ne ferai pas de commentaires sur l’autoroute entre les deux villes… mais sachez que la route autant que le paysage sont… ah non, j’ai dit que je ne faisais pas de commentaires, pardon. Hem hem…
Bref, conduire dans Lyon… mieux vaut avoir un bon copilote qui sait où il va (j’avais), poser sa bagnole dans un coin (genre le parking de la gare Perrache) et vadrouiller à pied, en tram ou en métro. Ou en vélo, quand la dernière fois qu’on est monté sur un biclou ne remonte pas à vingt ans en arrière (ce qui est mon cas donc vas-y, on oublie). Bref, après un dépôt express des affaires à l’hôtel Ibis Perrache (très correct, très bon accueil, très bel escalier Art Déco à vitraux, mais manquant cruellement de prises secteur dans les chambres (seulement 2, impensable pour les geeks)), direction le Vieux Lyon. Deux stations de métro (tellement plus cool et propre que celui de tu-sais-où-suivez-mon-regard) et hop, immersion !
[Message de service : ce week-end à Lyon n’aura été qu’une succession de clichés touristiques, veuillez excuser cette absence totale d’originalité, à laquelle je ne vous ai évidemment pas habitués, vous en conviendrez]
Place Bellecour ! Oooooh ! C’est beauuuu ! A chaque fois que je vois ce canasson sur mon fil Instagram, surtout à Noël avec la grande roue à côté, je crois que c’est notre Vercingétorix de la place de Jaude. Et je like frénétiquement bien sûr. Je suis trop conditionnée. Bref, un scandaleux plagiat. Remboursez !
Mais place Bellecour n’est pas notre destination. Hop on traverse la Saône et là paf ! Cathédrale Saint-Jean-Baptiste à droite, basilique Notre-Dame-de-Fourvière en haut à gauche, mes yeux saignent de tant de beauté d’un seul coup. Je sèche mes yeux, il est temps de s’engouffrer rue Saint-Jean à la recherche d’une échoppe où se sustenter. Il fait beau, extrêmement doux, les terrasses sont pleines à craquer en ce samedi soir. Je trouve ce quartier so frenchie. Rues pavées, vieux immeubles, portes cochères ouvragées, serveurs en tabliers, vin sur les tables, rires qui fusent. Le French art de vivre dans toute sa splendeur. Et tu sais quoi ? Ben c’est plutôt pas mal. Une jolie terrasse place du Change, à deux pas du musée Gadagne des marionnettes, un bouchon répondant au doux nom de Chez Louise, et les spécialités du coin à la carte. Bon, alors là petite parenthèse… dans ce secteur, il est extrêmement difficile de trouver autre chose à manger que les fameuses spécialités lyonnaises à savoir : andouillette, tablier de sapeur (gras-double frit), boudin, quenelle, saucisson chaud. Et j’avoue que malheureusement… c’est loin d’être ma cup of tea tu vois, tout ce gras et cette cochonnaille. Et les quenelles, c’est physique, je déteste la texture. Donc chez Louise, j’ai pris le menu du Gône. Oeuf meurette en entrée. Ça c’est très très bon. Saucisson chaud en plat de résistance. Et fromage blanc au coulis en dessert. Le tout arrosé d’un petit vin rouge de je ne sais plus où. Chez Louise le service est sympa et prévenant. La déco à l’intérieur est vintage et guignolesque, parfait pour mon week-end de clichés. [j’ai l’air de me moquer mais en vrai je trouve ça plutôt chouette, hormis la guirlande de restos qui servent rigoureusement la même chose sur un kilomètre].
Petite balade digestive ! Un peu tard pour se lancer dans les traboules, la balade se fera à découvert ! Traversée de ponts, bien pratique pour poser son bridge sur le bord et faire des pauses longues pour capturer les lumières de la ville. Balade sur les berges de la Saône aménagées par l’artiste japonais Tadashi Kawamata, incursion sur la presqu’île pour découvrir la place des Terreaux éclairée, errance dans les rues animées…
Et retour à l’hôtel en métro parce que bon, c’est pas comme si on avait une journée de Biennale dans les pattes hein !
Le lendemain, que je vous conterai dans un second billet, sera une journée chaude et ensoleillée, truffée de clichés, mais terriblement séduisante => la suite par ici :)
J’aime beaucoup tes photos noir et blanc.
@Romain : merci beaucoup. On m’a déjà signifié (on = des « vrais » photographes de la place clermontoise) que j’avais tout intérêt à continuer sur le N&B. J’essaie de m’y employer :)
Je vais tenter de te retrouver un article hilarant sur le « trend » (les français aiment bien utiliser des mots anglais pour illustrer leurs visions « tendance »! :-D ) les photos n & b…
Mais les tiennes sont très bonnes! :-)
Et je m’y revois…
je n’ai qu’un oeil d’amateur, mais je ne trouve vraiment pas que tu aies grand chose à envier à des photographes professionnels.
@romain : merci ! Tes interventions sont rares mais tu soignes tes effets ;)