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Jeudi
Même endroit, même heure que lundi et mardi. On change pas une équipe qui gagne. Nous sommes une nouvelle fois assez nombreux et il nous faut traverser la place du Mazet, particulièrement animée par les bars et restaurants. Bonjour la discrétion. Surtout lorsqu’il nous faut arpenter une rue peu recommandable du secteur, attirant immanquablement les regards des autochtones. Vite on s’engouffre ! Pas de descente vers le centre de la Terre comme mardi mais la cave est superbe, d’une part par ses vestiges architecturaux, et d’autre part parce qu’elle est décorée.
Autre curiosité : la table de la chef, Carole Lavota. Plant de basilic, brassée de fleurs fraîches… le repas sera végétal et végétarien ! Et plat plus dessert s’il-vous-plaît ! Carole nous parle avec passion de sa cuisine et se lance dans une démonstration de panacotta à l’agar-agar et au romarin. Tandis que nous la regardons faire, nous dégustons une petit infusion glacée particulièrement rafraîchissante. Pour le plat, elle a prévu une tourte à l’ortie, accompagnée de tomates anciennes, de lamelles de courgettes et carottes, le tout saupoudré de graines, d’épices et surmonté d’une fleur de mauve fraîche. Elle a prévu large en quantités, je me retrouve donc avec une assiette entière déguster. Je savoure cette chance autant que les produits cuisinés.
Cerise sur le gâteau, si je puis dire, j’ai aussi droit à la panacotta (préparée à l’avance bien sûr, faut que ça prenne au froid). Je découvre une association surprenante entre le romarin et les grains de lavande. Malheureusement pour le moment Carole est entre deux projets donc impossible de venir déguster ses petits plats ailleurs. Elle travaille bien sûr sur un projet de restauration mais ce qui lui plaît c’est aussi la transmission. Cours de cuisine, balade à la découverte des plantes comestibles… J’attends avec impatience qu’elle se lance car mes lecteurs réguliers savent que ce sont des thématiques qui me passionnent également.
Passons au salon ! Une vaste pièce en contrebas nous attend pour une série de courts-métrages beaucoup plus réjouissants que mardi soir et qui finit dans un éclat de rire avec « Ormie » de Rob Silvestri.
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