Fin août, j’ai organisé une petite journée à Thiers, pour l’anniversaire de JD. Le clou de la journée était un atelier de fabrication de couteau, sur lequel je reviendrai dans un autre article, mais j’en ai profité pour optimiser notre journée sur place. Pour la matinée, j’avais donc prévu une petite balade dans la vallée des rouets, sur les hauteurs de Thiers.
Vous pouvez retrouver cette balade sur l’appli Auvergne Rando ou sur le site Planète Puy-de-Dôme. C’est une balade en deux parties, qui démarre à Château-Gaillard à côté d’un espace muséal consacré à ce site historique (fermé quand nous sommes passés).
Une première boucle vous emmène à la découverte de 10 rouets. Il faut bien entendu descendre pour rejoindre la Durolle qui gronde en contrebas. Les rouets, des moulins, sont les vestiges d’une importante activité coutelière qui a rendu la ville de Thiers célèbre. C’est ici, grâce à la force de l’eau, que les lames étaient émoulées par les artisans. Aujourd’hui bien sûr les techniques ont évolué et si Thiers est toujours la capitale incontestée de la coutellerie, les artisans ne vont plus travailler dans la vallée pour aiguiser leurs lames. Et c’est bien dommage ! Enfin je trouve… (eux non, j’imagine). Ces gorges sont un petit paradis de verdure et de fraîcheur et si les ruines des moulins apportent une dimension un peu fantastique au lieu, il est difficile de s’imaginer une activité humaine intense dans cet environnement sauvage. Les ruines sont interdites d’accès, afin d’éviter leur dégradation mais aussi les accidents, et leurs vestiges ont servi à aménager le site, avec notamment les roues de pierre qui servent désormais de marches d’escaliers ou de dalles dans les endroits les plus escarpés. Cette première boucle est rapide (40 mn environ en faisant des pauses) et relativement aisée à parcourir.
La partie des rouets 11 à 14 est en revanche un peu plus corsée. Il faut descendre et descendre, en sachant qu’il faudra tôt ou tard remonter par le même chemin. Mais la récompense est belle au dernier rouet, avec une jolie cascade que l’ont peut admirer depuis la berge aménagée d’une table de pique-nique. Le chemin se poursuit ensuite mais je ne le recommande pas car certains passages sont périlleux. Notez que j’avais renoncé à mettre mes chaussures de randonnée, j’étais en petites baskets, et que j’ai bien regretté ma décision. Il s’agit d’une balade familiale balisée « Papillon » mais ça reste dans une nature sauvage et aménagée grossièrement : équipement rando fortement recommandé !
Après l’effort, le réconfort ! Direction le centre historique de Thiers pour déjeuner au Chaudron, adresse réputée. Je n’avais pas réservé et nous avons échappé de justesse à une fin de non recevoir, le restaurant était plein et accueillait notamment un groupe de personnes âgées particulièrement en verve. Nous avons déjeuné à côté d’eux, dans la partie patio à la déco étonnamment bouddhiste. Au menu ? JD a opté pour une truffade-saucisse tandis que j’ai choisi le saint-nectaire au four. Le tout arrosé de bière locale de L’Atelier du Malt. J’ai ensuite choisi le fromage blanc au miel puis la tarte au citron. Nous avons très bien mangé et malgré une forte affluence, nous avons été servis rapidement et avec le sourire. Pensez à réserver si vous voulez y faire étape !
Pas le temps de faire une balade digestive, il est déjà 14h, l’heure de rejoindre L’Atelier le Thiers à quelques pas de là. A suivre !
manquait juste un panneau « Ci-gît Djina » !
@gidehault : ou ci-gît Gigina vu la dangerosité de l’exercice sur la rambarde…
C’est une chouette balade. Je m’y suis fait surprendre par un orage. Autant te dire que je n’ai pas mis longtemps à remonter. J’avais dit que je voulais y retourner. Mais… Ah, si j’avais le temps de faire tout ce que je veux faire…
@Delphine : argh l’orage !! Ça doit être impressionnant là-dedans… Si tu savais tous les trucs « à refaire » qui ne seront jamais refaits de mon côté… (exemple : pas retournée à Vichy pour l’expo Portraits au centre Valéry-Larbaud)