Les FRAC Auvergne et Rhône-Alpes ont fusionné ! Tous aux abris ! Ah non, ouf, c’est juste 
pour une exposition temporaire, qui se termine malheureusement le 7 janvier et dont je ne vous parle que maintenant parce que je me suis laissée déborder comme souvent et je n’ai pas eu le temps d’y retourner à tête reposée. Bref. Mais je voulais tout de même vous en glisser quelques mots parce que c’est vraiment une belle exposition, intelligemment construite et ingénieusement constructive (et vice-versa). Alors si ça peut en décider quelques-uns d’entre vous d’ici dimanche… ça sera toujours ça de pris !
Le FRAC Auvergne et l’IAC Villeurbanne ont confronté leurs collections respectives afin d’en faire ressortir les gémellités, et c’est assez surprenant. Dans chaque espace, un thème et plusieurs artistes qui se répondent : taches d’encre façon Rorschach, miroirs, rêves, plis… Les cohérences sont parfois évidentes, parfois moins, toujours surprenantes. Et comme d’habitude dans une exposition collective, on ne ressort jamais déçu, il y a forcément une oeuvre (et même plusieurs, voire toutes, soyons fous) qui vous tape dans l’œil. J’ai aimé retrouver Rémy Hysbergue, Georges Rousse, David Lynch (moins angoissant associé à d’autres œuvres), et découvrir de nouveaux univers.
Jusqu’au 7 janvier 2018
FRAC Auvergne – 6 rue du Terrail – Clermont-Ferrand
Mardi au samedi 14h-18h / Dimanche 15h-18h
The magic orange plastic bird said... 
Mon œuvre préférée, on la connaissait déjà : c’est celle d’Al Martin avec 365 couches d’acrylique appliquées sur une toile pendant un an, puis poncées par endroits pour faire apparaître les couleurs des couches du dessous… Très contente de la revoir.
Je me demande si des bouteilles ont été renversées comme ça a failli arriver le jour de notre visite.