Festival Art’Air 2018 – dans la peau d’un bénévole 2/2 – en accompagnement d’artiste

valbrunel_bann

Cette année, j’ai participé au festival Art’Air non pas comme les années précédentes, en tant que randonneuse, mais en tant que bénévole. J’ai raconté la première journée de randonnée, que j’ai eu le plaisir d’accompagner, dans un précédent article que je vous invite à relire ici. Mais ma mission principale en tant que bénévole était d’accompagner les artistes, choisis dans le cadre de l’appel à projets, dans l’installation de leur œuvre. Il se trouve que Valérie Brunel, artiste plasticienne clermontoise, avait un projet assez imposant donc c’est deux jours complets qu’il nous a fallu pour installer et démonter son œuvre !

L’installation finale ne ressemblait pas du tout au projet que Valérie nous avait fait parvenir et pour cause : nous avons dû revoir le lieu ainsi que son envergure. Pour le lieu, nous avions noté quelques sites sympas lors de nos randos de repérage en mai dernier (relire) et c’est la maison en ruine à côté du lac de Bourdouze qui a finalement retenu l’attention de Valérie, et ce pour mon plus grand plaisir car j’avais très envie d’y voir une œuvre.

Valérie était passée quelques jours auparavant pour réfléchir à sa mise en scène, ne restait plus qu’à se retrousser les manches et à affiner le rendu final avant le passage, furtif mais ébahi, des randonneurs.

🎈🎈🎈

Valérie Brunel est une artiste à l’énergie débordante, avec 10 idées à la seconde, et elle est surtout une incroyable touche-à-tout, capable de peindre, de sculpter avec du fil 3D, de réaliser de micro-univers dans de petites boîtes, ou d’habiller une maison avec une montgolfière. Car oui, voilà ce qu’elle avait en tête pour cette maison en ruine : l’habiller avec une toile de montgolfière multicolore qu’elle avait préalablement découpée en larges bandes, et qu’il a fallu transporter sur le site dans un utilitaire parce que c’est lourd, et que ça prend de la place. Nous étions quelques paires de bras pour assister Valérie et la tâche s’est révélée ardue à cause de cette ruine qui ne demandait qu’à projeter ses vieilles pierres sur nos tout aussi vieilles têtes. Mais nous avons fini par arriver à un résultat satisfaisant tout le monde et après quelques ballons gonflés à l’hélium (j’ai dû râler suite à quelques-uns qui se sont échappés), trois cochons de fil 3D voletant dans les airs, ne manquait plus que le public.

L’œuvre était annoncée par un intriguant serpent multicolore ondulant sur le sentier, avant un virage dévoilant la maison des trois petits cochons. Alors bien entendu, la maison en ruine, les trois petits cochons prêts à s’envoler… la référence est peut-être évidente mais chacun était libre d’interpréter la mise en scène de Valérie. Je crois que l’œuvre a été appréciée, elle a impressionné par son envergure et sa poésie. Je suis enchantée d’avoir pu y contribuer !

Voici quelques photos et je commence avec quelques-unes faites lors d’une expo à la salle Gilbert-Gaillard de Clermont-Ferrand en 2017, dédiées notamment à ses petites boîtes contenant chacune un univers entier. J’avais adoré et n’avait pas pris le temps de vous en parler sur ces pages.

www.valeriebrunel.com 

vbrunel1

valbrunel3

valbrunel2

ruine1

ruine2

ruine3

ruine4

ruine5

ruine6

ruine7

ruine8

ruine9

ruine10

ruine11

ruine13

ruine14

ruine12

T'as un truc à rajouter ?