Depuis le mois d’août, la salle d’escape game clermontoise Escape Hunt propose une nouvelle activité, délocalisée de son site du Brézet : l’Urban Quest dans le centre-ville de Clermont-Ferrand.
C’est quoi l’Urban Quest ?
Urban Quest est une franchise, avec plusieurs villes françaises à son catalogue, et c’est donc Escape Hunt qui en a la gestion à Clermont. Pour autant, le concept n’est pas tout à fait équivalent à un escape game (voire pas du tout), jeu que j’ai déjà eu le plaisir de découvrir justement chez Escape Hunt (relire ici). Ici, point de portes secrètes, de trucs à dévisser, d’énigme globale à résoudre pour sortir d’une pièce fermée à clé. Le principe de l’Urban Quest, ce sont des questions, des défis à relever, qui affichent chacun un nombre de points dont le total déterminera qui sera l’équipe gagnante de la session, au bout d’une heure de course effrénée dans les rues de la ville.

Le jeu s’adresse à qui ?
Pour ce test, j’étais accompagnée de M. qui souhaite garder l’anonymat car on a perdu comme des gros nazes alors qu’on travaille tous les deux dans le tourisme local et qu’on pensait boucler le truc fingers in ze nose. Ouais, je spoile dès le début, mais c’est pour dire que ce jeu s’adresse vraiment à tout le monde et que même des Clermontois y prendront beaucoup de plaisir et apprendront des trucs, y compris des gens qui pensent connaître très bien le centre-ville (genre moi, qui l’arpente à pied depuis des années). D’ailleurs, je me dis que pour des touristes, l’exercice est beaucoup plus complexe car s’il y a bien un truc sur lequel on n’a pas hésité, c’est sur la localisation des endroits où il y avait une question posée. Sinon, le jeu est accessible à partir de 10 ans, voire moins puisque de toute façon à cet âge les enfants sont accompagnés au moins d’un adulte et que certaines épreuves sont plutôt faciles (repérer des objets, compter des trucs…). Les équipes sont composées de 2 à 5 participants (à partir de 14 ans en autonomie).
Concrètement comment ça se passe ?
Le rendez-vous est fixé place de Jaude, au pied de Vercingétorix. Chaque équipe reçoit un téléphone portable ainsi qu’un plan plastifié de l’hyper-centre (on n’en a pas eu besoin). Il faut alors se choisir un nom d’équipe. Là comme ça en deux minutes ? Pfff… bon alors y a quoi autour de nous ? L’opéra ? Mmhh… Vercingétorix? Mmmhh… Bon allez, on va s’appeler les Ténors Arvernes. Ça pète. Ça fait conquérant. Et ça fait Alesia à la fin. Bref. Une fois le nom entré dans le logiciel et validé par le maître du jeu… go go go ça paaaart ! Une heure pour répondre à toute une liste de questions, à faire dans l’ordre qu’on veut. Au bout d’une heure, l’appli se ferme, il n’est plus possible d’ajouter des réponses, et il est temps de rentrer place de Jaude pour connaître les résultats. Pendant que les participants galopent, le maître du jeu reste sous la surveillance de Vercingétorix et reçoit en temps réel les réponses des équipes et… les photos que certaines épreuves requièrent. Ça lui fait un peu de distraction, d’autant que consigne est donnée d’être créatif. A défaut d’avoir gagné, on a été créatifs sur un défi photo et ça, c’est une petite victoire. D’ailleurs, comme la photo a été prise avec le téléphone prêté, je ne l’ai pas et c’est bien dommage car elle était chouette.
Les épreuves consistent en quoi ?
Bon alors évidemment, je ne vais pas vous révéler les questions posées puisque pour l’instant, le déroulé reste le même à chaque session. Il pourra évoluer dans le temps, en fonction des retours des participants, pour des événements locaux (petite indiscrétion obtenue), ou tout simplement pour que les gens puissent revenir jouer. Mais je peux vous dire que le jeu met largement à contribution le patrimoine historique et contemporain du plateau central, dans une zone comprise entre Jaude et la place de la Victoire. Il faut répondre aux questions soit par des chiffres, des mots, ou des photos, après une petite recherche sur un périmètre donné. Il y a également des défis à réaliser, où bon vous semble, et qui peuvent mettre à contribution des badauds croisés sur votre chemin. Je n’en dis pas plus. Du coup j’ai pris des photos pendant le parcours mais je me suis dit que je ne pouvais pas les diffuser (nigaude va !) pour ne pas trop en révéler. Alors pour ne pas laisser cet article sans illustrations, je vous propose quelques photos en mode random exhumées de mon disque dur et d’autres prises pendant le jeu, histoire de brouiller les pistes.
Bon alors c’est bien ?
Franchement j’ai beaucoup aimé. D’autant que j’ai appris des choses, et que certaines épreuves m’ont obligée à regarder avec insistance des monuments auxquels, je l’avoue, je n’accordais pas beaucoup d’attention. J’ai aimé même si on a perdu. Lamentablement. Troisièmes sur trois équipes. Pour tenter de se justifier, on dira que nous n’étions que deux alors que les autres étaient plus nombreux, mais nous partions quand même avec quelques avantages, qui ne nous ont pas servi à grand-chose puisqu’au final nous avons eu 5 réponses erronées. La honte intersidérale. Bon, pour certaines questions, c’est surtout un problème de mauvaise interprétation, chose qui arrive fréquemment apparemment. Et puis il y a deux défis que nous n’avons pas eu le temps de réaliser, nous faisant perdre bêtement des points précieux.
Infos pratiques
60€ pour 1 équipe (de 2 à 5 personnes) pendant 1h.
Possibilité de privatiser une session si vous êtes plusieurs équipes, ou pour un EVJF/EVG.
Possibilité de teambuilding pour les entreprises (jusqu’à 500 joueurs simultanés!).
Pour l’instant les créneaux sont les mercredis et samedis après-midi, tant que la météo le permet. Un planning est disponible en ligne.
Réservation directement via le site.
https://urbanquest.fr/jeux-urbains/jeu-de-piste-clermont-ferrand
Activité réalisée à l’invitation d’Escape Hunt. Un grand merci à l’équipe pour cette sympathique découverte !