Suite de ma balade à Volvic, la première partie est à (re)lire ici !
Midi, l’heure de déjeuner. Le restaurant de l’hôtel du commerce nous tend les bras et ses plats servis sur de la pierre de lave. Les assiettes sont en effet superbes, le poulet pas mauvais mais pas assez cuit, et le dessert en partie rassis (le petit chou était croustillant, je ne crois pas que c’était fait exprès). L’addition était un peu salée et je dois signaler que nous avons assisté à des scènes surréalistes entre les membres du personnel de service. Nous avons été accueillies successivement par deux jeunes hommes charmants et souriants… qui se sont faits traiter comme des chiens par une autre employée qui ne s’est pas gênée pour nous expliquer qu’ils étaient là depuis deux jours, se permettaient tout, faisaient n’importe quoi bla bla… bref, non seulement elle était mécontente d’eux alors que les clients n’avaient rien leur reprocher, mais en plus elle rentrait dans des détails bien gênants pour tout le monde et lançait critique sur engueulade aux deux pauvres types. A leur place je lui aurais expédié une assiette en lave à la tête et serais partie en claquant la porte. Je m’étonnais que le resto soit quasi vide en plein mois de juillet… une réputation ça s’entretient, hein !
Bref. Un dernier petit tour de ville pour digérer tout ça, avec un passage par le Pigeonnier et son expo-vente de lave émaillée, et par les jardins du musée, puis direction la Maison de la Pierre ! On peut y accéder à pied depuis le centre-ville mais ça grimpe sévère. Pas recommandé en plein cagnard.
La Maison de la Pierre est donc située sur les hauteurs de la ville. Au cours d’une visite d’une heure environ, les spectateurs sont invités à découvrir l’histoire de la pierre de Volvic, son exploitation, et toute l’économie qui s’est développée autour. Une première salle à ciel ouvert plante le décor avec l’histoire des carrières Legay-Chevalier. On apprend ensuite dans une pièce aménagée dans la carrière (attention, petite laine obligatoire, ça caille et c’est humide ! Couverture en location à 0,50€ à l’entrée) comment Legay-Chevalier a découvert les sources d’eau de Volvic. Car figurez-vous que pour tailler la pierre il faut de l’eau, beaucoup d’eau, et qu’à l’époque du XIXe les tailleurs en manquaient cruellement ! Grâce à cette découverte, c’est maintenant l’eau de Volvic qui est devenue célèbre. Puis les visiteurs pénètrent dans le cœur de la carrière… honnêtement je ne m’attendais pas à ça… une véritable cathédrale souterraine ! Encore des Scénovisions qui racontent l’histoire du site. Des éclairages ici ou là permettent de mettre en relief les recoins de la carrière mais j’aurais vraiment aimé y voir plus clair car c’était impressionnant ! Et un petit peu angoissant aussi… Fin de la visite, un petit tour par la boutique et l’achat d’une bague artisanale en lave émaillée (j’en ai tellement bouffé pendant la journée que j’ai fini par craquer), avant de partir à l’assaut de Notre-Dame de la Garde.
Alors là, je dois dire que dans notre malheur on a eu du bol. En fait on s’est plantées. L’accès à la vierge est à quelques dizaines de mètres de la Maison de la Pierre mais faute d’avoir vu le panneau, on est allées trop loin. Bien nous en a pris ! On s’est retrouvées sur une route serpentant dans la nature, avec au sommet une vue époustouflante sur le puy de Dôme enveloppé d’une corolle de nuages blancs moutonnants. Quand je pense qu’on aurait pu rater ça… en plus, on a pu voir un petit monument dédié au Tacot des Batignolles, petit train destiné au transport des blocs de pierre dont on nous a parlé à la Maison de la Pierre. Bref, perdez-vous, c’est souvent à ces occasions qu’on fait les plus belles découvertes.
Donc la vierge ! Visible depuis le vieux bourg de Volvic, on peut y accéder par un chemin de croix. Depuis la Maison de la Pierre, c’est une mini-balade d’une quinzaine de minutes (aller puis pareil au retour). La vierge monumentale protège la ville de ses bras tendus. On trouve également à proximité des croix sculptées magnifiques et le tombeau de Jésus (j’y connais rien en religion, je ne sais pas ce que ça fout là). Un petit aperçu du chemin de croix me laisse à penser qu’il doit être très sympa à faire en rando. Ce sera pour une autre fois, la journée a été bien remplie ! Merci Val !





Dans la photo du milieu de « la vierge vue d’en haut », on aperçoit l’aile et la tête de l’ange qui commence à apparaître sous l’arche. Quels super-pouvoirs !
@Val : oui, quand j’y repense, c’était vraiment un bel enchaînement :) Dommage que je n’aie pas capturé les cornes qui poursuivaient l’angelot ;)
et ma capture est floue… pfff!
@Val : le diable ne se laisse pas attraper aussi facilement ! ;)
L’endroit d’où tu as vu la chaîne des Puys c’est là où se trouve l’impluvium de Volvic sur 38 km2. c’est vrai que la vue est superbe de là.
@Nissou : coucou ! merci pour ce premier commentaire ;) Oui c’est bien là, on a d’ailleurs vu des panneaux inhabituels interdisant l’accès aux véhicules transportant des matières toxiques etc.