Voilà une petite rando semi-urbaine bien agréable pour découvrir la jolie station thermale de Châtel-Guyon. Une distance très raisonnable – 7 km – peu de dénivelé, pour découvrir quelques petits trésors architecturaux et naturels. Le descriptif est disponible ici (clique) et le balisage correct bien que “maison” et pas tel qu’on peut le trouver un peu partout ailleurs (cf. photo ci-dessous).
Bon alors on va pas se mentir, la rando date de début août l’année dernière donc mes souvenirs sont quelque peu nébuleux. Heureusement que mes photos me rappellent les meilleurs moments de cette balade estivale !
La rando débute par l’ascension des rues pentues de la ville, au travers de quartiers résidentiels où de superbes villas peuvent être admirées. On arrive ensuite au pied d’une butte d’où la vue sur la ville et la chaîne des Puys est superbe mais n’oubliez pas d’entrer dans la petit église Saint-Anne, aux fresques et vitraux colorés et gais. Je n’oublie pas que je suis passée rue Guy de Maupassant dans cette ascension, avant d’emprunter plus loin la rue Mont-Oriol. Il n’en faut pas plus à la folle de Maupassant que je suis pour faire mon bonheur. J’avais fait un article sur Mont-Oriol, que je vous invite à lire (mon article et le roman) si vous habitez en Auvergne car ça vous fera très certainement sourire.
La rando s’enfonce ensuite dans une forêt en pente douce où un très beau parcours santé attend les sportifs du dimanche. Vraiment sympa. On passe ensuite à côté du Parc Écureuil, que j’avais testé l’an dernier grâce à l’office de tourisme Riom-Limagne (article à relire également).
Enfin, le circuit rejoint la ville et traverse le parc thermal, fleuri, égayé de petites échoppes et terrasses, d’un superbe opéra et des thermes majestueux. Rien que ça. Dans ce parc, j’ai rencontré une espèce de plante superbe, jamais croisée jusqu’alors et dont Val (qui sait tout) m’a révélé le nom : mina lobata ou plumes d’indien (c’est joli hein ? La fleur et le nom ?). J’y ai aussi croisé une sculpture de Thierry Courtadon, installée de frais, qui fait partie d’une série de 7 sculptures monumentales réparties sur ce territoire. A l’heure où je vous écris, j’en ai vu une autre du côté de Pulvérières, sur laquelle je reviendrai en temps et en heure. “Ressurgir” déroute un peu quand on connaît le travail de l’artiste mais j’ai aimé la finesse des courbes, ces fils orange reliés à l’arbre, cette lave hérissée, souple mais captive.
C’est vraiment agréable de découvrir tes photos gorgées de soleil alors qu’on est en plein hiver.
Je ne suis pas certaine de souhaiter que tu rattrapes ton retard : ce sera tellement bon tes photos de neige de ces jours-ci lorsqu’on sera en pleine canicule…
Si un de tes lecteurs sait qui est l’auteur du chemin de croix de l’église de Châtel, ça m’intéresse !
@Val : ah ben j’espère bien avoir rattrapé un peu quand même ;) Qu’est-ce que tu appelles « l’auteur » ? Le sculpteur des croix ? J’avais croisé le curé lors de ma visite, si j’avais su je lui aurais demandé ;)
Le chemin de croix, ce sont les 14 tableaux qu’on trouve dans chaque église et qui racontent les étapes de la Passion. Je crois que c’est assez codifié : Jésus est condamné sur le premier, meurt sur le douzième…
On en aperçoit deux dernière les lys sur ta photo.
Ce qui m’intéresse, c’est qu’ils ont souvent été refaits et stylisés par des artistes contemporains. Et chez nous, certains en lave émaillée… Ouvre l’œil, tu en trouveras qui te plairont.