Un mois de novembre plutôt actif, au cours duquel j’ai fait de bien belles découvertes, de jolies balades et de passionnantes rencontres.
Ciné – télé – radio 📺
Le grand bain
Si j’ai en général un peu – beaucoup – de mal avec les comédies françaises, celle-ci a su me séduire par son humour et sa savoureuse galerie de portraits, bien aidée par des comédiens habités par leur rôle et manifestement heureux de partager ce moment. L’histoire ? Des types à la dérive qui se retrouvent à former une équipe de natation synchronisée coachée par une ancienne star de la discipline.
La la la (documentaire)
France 5 a diffusé le 25 novembre un documentaire sur les comédies musicales et, incroyable mais vrai, je l’ai regardé. Le truc c’est que deux jours après je devais me rendre au Centre national du costume de scène pour le boulot, afin de découvrir la nouvelle expo consacrée… aux comédies musicales, du coup ça m’a fait une révision. Pourquoi est-ce que je dis “incroyable mais vrai ?” Parce que je n’aime pas les comédies musicales. Mais la présentation sous un angle culturel, cinématographique, de ce documentaire m’a vraiment intéressée et m’a donné envie de me pencher sur ce genre (théâtral ou cinématographique) qui me rebutait jusqu’à présent.
Je n’ai pas trouvé de lien de replay pour ce documentaire mais s’il devait repasser un jour, je vous conseille de le regarder !
Le fugitif
Je crois qu’à chaque fois qu’il passe à la télé, je le regarde. Ce film est un chef-d’oeuvre, Harrison Ford y est magistral, je ne m’en lasse pas. Pour ceux (bien improbables) qui n’auraient pas vu ce film, il s’agit d’un médecin accusé du meurtre de sa femme, puis condamné, et qui arrive à s’échapper dans le seul but de prouver son innocence. C’est tellement haletant que j’éprouve à chaque visionnage les mêmes émotions, même si je le connais par cœur.
Les évadés
Encore un film que je regarde à chaque fois avec la même gourmandise. Un autre grand chef-d’oeuvre. Il semble que j’aie une passion pour les scénarios où des innocents luttent pour prouver leur innocence, non ? Il s’agit ici d’un banquier, accusé lui aussi du meurtre de sa femme (et de son amant), et condamné lui aussi à une double peine de perpétuité. En prison il découvre le meilleur comme le pire de l’âme humaine et se lie d’amitié avec un autre prisonnier. Durant 20 ans, notre banquier va transformer la vie pénitentiaire et creuser, au sens propre, son chemin vers la sortie. Magistral. Et tellement riche d’enseignements.
Amélie Poulain
Décidément, ce mois-ci j’avais besoin de me réfugier dans des films “doudous”. Amélie Poulain est de ceux-là, dans un genre différent des deux précédents évidemment. D’ailleurs, je vous en avais parlé dans ma “playlist” de décembre 2017. Ce film se bonifie à chaque visionnage, j’en savoure les merveilleuses répliques un peu plus, des plus simples aux plus travaillées. “Un p’tit vin chaud ! Avec des spéculoos !”. Je me concentre sur des personnages en particulier, pour en saisir toutes les nuances. Non vraiment, la perfection cinématographique.
Bouquins 📚
La vallée des dix mille fumées
Il y a quelques semaines de cela, une personne avait contacté ma page Facebook professionnelle pour m’annoncer la sortie d’un roman dans lequel il était question des volcans d’Auvergne. J’ai gentiment expliqué à Blandine que ce n’était pas le genre de sujet que je pouvais aborder auprès de mes communautés mais que j’étais intéressée à titre personnel. Voilà comment j’ai connu ce roman de Patrice Pluyette, et comme je l’ai rencontré lors d’un échange à la librairie Les Volcans. Ma curiosité a payé : j’ai adoré ce roman superbement écrit, plein de bienveillance et de poésie, et je vais désormais suivre cet auteur de près et me pencher sur sa bibliographie.
(Ré)écouter ma chronique sur France Bleu Pays d’Auvergne dans la rubrique Les Bouquineurs
Speedbooking
C’est La vallée des dix mille fumées que j’ai présenté au speedbooking de novembre, dont le thème annoncé était “le voyage”. C’est ce qui a précipité la lecture de ce roman, que je trouvais parfait pour ce thème : un voyage rêvé lointain qui finit en roadtrip franco-français en Auvergne mais avec malgré tout toutes les émotions et découvertes merveilleuses qu’on peut attendre d’un périple d’explorateur.
A l’issue du speedbooking, j’ai reçu le roman présenté par Gilles (un autre chroniqueur des Bouquineurs) : Le bureau des jardins et des étangs, de Didier Decoin. Ça se passe au Japon et le sujet a l’air passionnant. C’était mon premier choix donc je suis contente !
La clôture
Depuis que j’ai découvert Fabcaro, j’achète au compte-gouttes ses BD afin de les déguster quand j’ai un petit coup de mou. Avec La clôture, on est dans le coup de mou comme jamais ! Je déconseille cette BD aux personnes qui n’auraient encore rien lu de cet auteur car niveau absurde on touche des sommets. C’est génial. J’adore. C’est quasi impossible à résumer mais il est de nouveau question de l’angoisse de la page blanche, de l’inspiration de l’auteur, de son rapport au monde et de son désordre intérieur qui se traduit par des cases dans un ordre parfaitement aléatoire mais maîtrisé. Du grand art.
Expos 🖼️
Musiques démesurées
Chaque année, le festival des Musique démesurées propose une programmation très variée autour de la création musicale, dans ses formes les plus insolites et ludiques. Je n’ai pas eu l’occasion d’assister à des concerts mais je suis allée voir deux installations interactives, l’une réjouissante, l’autre décevante.
Dans la salle Camille Claudel, le collectif PHiléMOi avait installé de drôles de sculptures qui invitaient les visiteurs à les frapper, les caresser ou les frôler. J’ai toujours du mal à toucher des œuvres exposées mais une fois lancée… c’est addictif. On observe le résultat de nos mouvements, on fait des essais et très vite, on se retrouve à essayer de “composer” une mélodie, à essayer de maîtriser l’instrument et d’en sortir quelque chose de personnel (enfin je parle pour moi, les autres, je ne sais pas). Évidemment rien du niveau de la démonstration faite par le collectif le soir du vernissage, qui était un ravissement pour les yeux et les oreilles.
Vous l’aurez compris, ça c’était pour l’expo réjouissante. La décevante c’était au Musée d’art Roger-Quilliot. Une installation de Jean-Robert Sédano et Solveig de Ory sur le thème du light painting. J’en attendais beaucoup et malheureusement j’ai été déçue. Ma chance aura été de tomber en même temps qu’un groupe d’enfants qui a fait une utilisation intéressante de l’installation grâce aux conseils d’une animatrice. Mais moi toute seule armée d’une lampe de poche au faisceau faiblard, je n’ai pas déclenché grand chose comme son et lumière sur l’installation. Comme j’avais payé mon obole de 5€ pour entrer dans le musée, j’en ai profité pour faire un petit tour des collections permanentes, histoire de rentabiliser ma venue.
Sara Masüger au FRAC Auvergne
Une exposition qui ne laissera personne indifférent, c’est certain. Sara Masüger explore son rapport au monde à travers des moulages de son propre corps et propose un parcours à la limite de l’autopsie.
Rendez-vous du Carnet de voyage
Comme chaque année, j’ai fait un petit tour à cet événement incontournable de l’automne à Clermont-Ferrand. Je remercie d’ailleurs Chamina Voyages pour m’avoir offert mon billet d’entrée <3 Sur leur stand, j’ai eu le plaisir de rencontrer Mathieu Mouillet, blogueur voyage, qui a l’an dernier traversé la France via “la diagonale du vide” et qui a donc traversé l’Auvergne et le Limousin. Il a publié un livre compilant ses articles de son aventure et je l’ai bien entendu fait dédicacer. J’ai fait un tour rapide des stands et un petit tour à la librairie pour faire quelques achats sur lesquels je reviendrai (quand je les aurai lus ahah).
www.lesvoyagesdemat.com/diagonale-du-vide
Activités 👀
Inauguration du pont de Vendeix
Voilà le genre de projet qui me rend heureuse. On pourra penser que c’est de l’ordre du superficiel, que ça ne sert à rien, que j’ai dépensé des sous pour rien mais peu importe. Je suis contente que ce petit pont de 1920 ait retrouvé son éclat d’antan. J’ai eu le plaisir d’assister à l’inauguration de la restauration du pont, où une plaque de remerciements aux donateurs a été révélée (avec moi dessus, entre autres)
Petite rando à La Bourboule
Après la mondanité du pont de Vendeix, j’ai filé sur les sentiers (du coup j’étais pas habillée très élégamment pour l’inauguration et le pot offert à la mairie, désolée) et j’ai opté pour une randonnée que j’avais déjà faite il y a quelques années, celle qui passe par Charlannes et la Roche des Fées. C’est une belle petite rando, avec de jolies surprises et des points de vue très intéressants.
Le puy de Dôme dans le brouillard
C’est le genre de pari raté qu’on aime bien quand même : miser sur une mer de nuages et tomber dans un brouillard à couper au couteau au sommet du puy de Dôme. Une ambiance particulière pleine de charme et de jolies surprises pour peu qu’on soit attentif.
Le puy de Combegrasse
Voilà un moment que je voulais monter sur ce puy à proximité des puy de la Vache et de Lassolas, déboisé il y a peu pour l’ouvrir au public. C’est une petite balade très accessible mais peut-être trop… il y avait trop de monde en ce dimanche après-midi. Mais la vue est belle, très belle. A refaire, mais sur un autre créneau moins familial.
Illuminations de Noël
Avec un lancement le 23 novembre, j’avoue que je n’étais pas très prête psychologiquement pour les illuminations de Noël mais ça aura au moins eu un avantage : me faire anticiper mes achats. Les illuminations de Clermont sont sans réelle surprise cette année mais c’est joli malgré tout. Le marché de Noël de la place de la Victoire a été un peu remanié pour faire plus de place à l’artisanat et c’est pas plus mal.
Lancement du citybook Petit Futé Clermont-Ferrand 2019
Chaque année à la même époque, le Petit Futé lance ses éditions 2019. Comme j’ai été autrice en 2016-2017 pour les guides Clermont et Auvergne, je suis conviée aux festivités (et puis je suis toujours mentionnée aux crédits auteurs). Cette édition 2019 est différente des précédentes : un format plus grand (citybook au lieu de cityguide) et avec beaucoup moins de références listées pour une mise en page plus aérée façon magazine. On y trouve des portraits et des coups de cœur bien mis en valeur. Les soirées de lancement sont toujours prisées et celle-ci, organisée à l’Hôtel Mercure Jaude, n’a pas échappé à la règle.
Le CNCS
Dans le cadre de mon boulot (voir plus haut), j’ai eu l’occasion d’aller au CNCS lors des derniers jours d’installation de la nouvelle exposition, consacrée aux comédies musicales. Que d’effervescence ! Des caisses à outils partout, des fils qui traînent, des bruits de perceuse, des gens grimpés sur des échelles dans les vitrines… Finalement une ambiance proche de la scénographie voulue pour cette exposition, façon backstage. Vingt comédies musicales mythiques illustrées avec plus de cent costumes attendent les visiteurs. Le petit plus : une estrade habillée façon Singin’ in the rain où vous pourrez vous prendre pour Gene Kelly en dansant autour du lampadaire !
Restos 🍽
Chez Cécile
Bon OK, elle a juste déménagé et changé de trottoir juste en face de son ancien local mais tout de même ! Ce petit salon de thé est désormais plus grand, donc peut accueillir plus de monde, mais ce qui ne change pas c’est les pâtisseries délicieuses (ici un poiroffie) servies avec un thé ou un chocolat chaud. La déco est très jolie et était parfaitement adaptée au rendez-vous que j’avais avec Fanny du Centre lyrique, avec qui je vais de nouveau travailler sur les coulisses d’un opéra : Madame Butterfly. A suivre en décembre et janvier !
La table de la fontaine
Je suis allée quelques fois dans ce restaurant de Montferrand, pour déjeuner à midi. Les plats sont plutôt goûteux et généreux mais si j’en parle c’est parce que c’est là (et seulement là) que j’ai goûté le Beaujolais nouveau ! Bah franchement, il était bon. Fruité, léger, pas d’acidité, pas d’astringence… Bref, très bien. A la vôtre !